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Le duo Slovaque, le plus régulier au 4e concours international de débardage

Dans le cadre de Démo Forest, qui s’est déroulé début août à Bertrix, s’est tenu le 4e concours international de débardage. Nouveauté cette année: l’organisation de sept épreuves et l’ouverture du concours à tous les utilisateurs du Trait. Ce sont finalement les Slovaques, les Francisty père et fils, qui enlèvent la coupe, sans remporter la moindre épreuve. Ils ont par contre été d’une redoutable régularité.

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C’est le changement de nom du CECD en CECT (du comité européen du cheval de débardage au cheval de travail) qui a initié cette ouverture du concours à d’autres activités, nous confie Jean-Claude Louis, président du CECT.

«On a mis au point de nouvelles épreuves pour ouvrir le concours à un maximum de personnes. Au total 7 challenges ont été pensés, à savoir les traditionnelles épreuves à la parole, le débardage en simple, en paire, la traction du gros bois auxquelles se sont ajoutés le binage de sapins, le maraîchage, et la maniabilité urbaine, un clin d’oeil au projet du ministre Collin pour réintégrer le cheval de trait en ville», explique-t-il.

Si l’objectif en terme de participants étaient d’atteindre 15 paires, quelque 14 couples se sont inscrits dont 4 se sont malheureusement désistés. « Avec 10 équipes, nous avons pu rajouter une épreuve joker pour permettre aux participants de se réessayer à l’une des 7 épreuves», note Jean-Claude.

S’essayer et progresser

Et les retours des participants sont très positifs. Si certaines épreuves pouvaient revêtir moins d’intérêts pour les débardeurs, des atteleurs ont pu se frotter au débardage et se sont bien défendus. Il en va de même pour les débardeurs qui ont pu voir quelle marge les séparait à l’attelage.

«Chaque travail a sa spécificité et bien que l’on maîtrise l’une d’elle, les autres épreuves ne sont pas pour autant gagnées», confirme M. Louis.

D’autant que les épreuves étaient toutes relativement techniques… Les meilleurs ont ainsi pu se démarquer dans chaque épreuve. Une philosophie qui pousse également les autres à progresser.

Pour preuve, les Slovaques, les Francisty, qui viennent depuis 12 ou 13 ans. Ils font le spectacle depuis des années et c’est la première fois qu’ils emportent la première place du général.

«Ils ont bien progressé, ils sont plus propres avec leurs chevaux. Ils font désormais partie du folklore.»

Jean-Claude poursuit: «Avec le recul on se rend compte que les Slovaques n’excellent pas dans un domaine mais ils sont bons dans chacune des épreuves. Ils ont été extrêmement réguliers, raison pour laquelle ils sont sortis du lot. Ils n’ont d’ailleurs gagné aucune épreuve alors que le second au classement, l’équipe formée par Eric Collin et Yves-Marie Lambert, en gagne trois.

Seuls 100 points séparent les premiers des seconds. L’équipe Moureaux-Gillet monte quant à elle sur la troisième marche du podium, ils sont à 300 points des seconds. Tout cela s’est joué de manière très très fine. Les trois premiers se tiennent dans un mouchoir de poche.

Pour le président, le plus important reste l’esprit de sportivité et de convivialité qui a régné tout le week-end. Il y avait beaucoup de respect entre les participants et vis-à-vis des décisions arbitrales. «On espère que l’expérience positive donnera à tous ces meneurs envie à tous les concurrents de revenir et qu’ils parleront positivement de leur expérience.»

Le classement par épreuve

Soulignons le travail remarquable de l’équipe Collin-Lambert, seconde au général, qui remporte trois épreuves: le débardage en simple, l’épreuve à la parole, et le maraîchage en simple.

La première place du débardage en paire revient à l’équipe Moureau-Gillet, 3e au général. Le binage en simple est pour l’équipe De Juriew-Taillefert, 10e. Le couple Schotte-Gillet, 8e au classement, s’impose quant à lui dans la maniabilité urbaine. L’épreuve de la puissance est pour l’équipe Forêt-Forêt et ses boulonnais, 4e. Le prix du respect, enfin, est décerné aux Français Bazélis-Brechignac, 5e.

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