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Le Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand (F): 93.000 professionnels l’ont visité dans une ambiance plutôt sereine

Le grand rendez-vous international de l’élevage français et européen, qui s’est tenu début octobre dans la capitale historique de l’Auvergne, a connu un climat relativement apaisé, du fait de marchés plutôt haussiers et dans l’attente de la fin de la première phase des États généraux de l’alimentation organisé à l’initiative du président Macron.

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L e président de la Fédération française bovine, Bruno Dufayet, évoquait d’ailleurs, la veille de l’ouverture de cet événement majeur organisé à Clermont-Ferrand, « la réouverture depuis 15 jours des marchés du vif vers l’Algérie et la Turquie », ce qui aura probablement tendance à tirer les prix du broutard vers le haut. Une bonne nouvelle dans un contexte de prix déjà meilleur que l’an passé.

Certes, des militants de mouvements « végans » se sont manifestés le matin de la première journée, mais sans grand effet sur l’organisation, vu la présence renforcée des forces de police.

Des visiteurs et exposants dans une dynamique positive

« Le Sommet de l’élevage signe une édition très belle édition 2017. Avec 93.000 visiteurs, le rendez-vous ancre son positionnement dans la cour des grands salons, au niveau européen et dispose d’une résonance de plus en plus forte au plan mondial », ne manqua pas d’affirmer Jacques Chazalet, président de la manifestation, à l’heure du bilan final.

Outre les animaux qui sont l’âme de ce grand rendez-vous international, une très vaste zone d’exposition est dédiée aux matériels et équipements en lien avec l’élevage au sens très large.
Outre les animaux qui sont l’âme de ce grand rendez-vous international, une très vaste zone d’exposition est dédiée aux matériels et équipements en lien avec l’élevage au sens très large. - M. de N.

Cet événement de 3 jours au cœur de la France est devenu un carrefour d’affaires indéniable et c’est au niveau international que se trouve désormais son potentiel de développement. Sur ce plan, les organisateurs tirent en effet un bilan très positif de la ; manifestation : 300 exposants étrangers issus de 32 pays différents, soit un effectif en progression de 11 % par rapport à 2016 ; 4.500 visiteurs internationaux représentant pas moins de 85 pays (+ 12,5 %). L’Iran, pays invité d’honneur a rencontré un vrai succès sur son stand et la présence d’une délégation de 150 Iraniens, dont le ministre de l’Agriculture, a confirmé l’engagement de ce pays pour le développement de son élevage.

Parmi les races à viande rustiques présentes à Clermont-Ferrand: l’incontournable Aubrac, originaire d'une région des monts d'Aubrac, au sud du Massif Central.
Parmi les races à viande rustiques présentes à Clermont-Ferrand: l’incontournable Aubrac, originaire d'une région des monts d'Aubrac, au sud du Massif Central. - M. de N.

Carton plein pour la limousine

Le concours national de la limousine a également été un moment fort de cette édition avec la participation de près de 400 meilleurs représentants de la race en provenance de 200 élevages issus de 32 départements. Pour départager les concurrents, les cinq juges qui officiaient ont été particulièrement attentifs à la capacité des bovins à offrir le meilleur compromis entre viande et élevage, et donc à la largeur et à l’ouverture du bassin, à la longueur et à l’épaisseur du dos, à la finesse des pattes et à la qualité des aplombs.

Près de 3.000 personnes ont applaudi les champions dans l’enceinte prestigieuse de la salle de spectacles du Zénith. La très attendue vente aux enchères a également connu un vif succès : les 24 animaux en vente ont tous trouvé preneur. Trois taureaux sont partis sur la France, le reste a été vendu à des acheteurs suisses, polonais, anglais, portugais et espagnol. On nota aussi la présence de nombreuses délégations étrangères (hongrois, polonais, américains, chinois, argentins…).

Très belle édition pour la montbéliarde

Avec 88 élevages originaires de 17 départements et 132 vaches en concours, le grand Concours interrégional de la race Montbéliarde s’est déroulé dans une ambiance particulièrement conviviale. En outre la qualité des animaux était bien au rendez-vous à l’occasion de cette 5e édition.

Le grand concours interrégional de la race Montbéliarde a réuni 132 vaches provenant de 88 élevages originaires de 17 départements.
Le grand concours interrégional de la race Montbéliarde a réuni 132 vaches provenant de 88 élevages originaires de 17 départements. - M. de N.

« Malgré les difficultés actuelles de la filière laitière, les éleveurs présents sont venus dans d’excellentes dispositions, en faisant fi des problèmes quotidiens. En termes de fréquentation, la race Montbéliarde a tenu ses engagements avec un public venu en nombre assister au concours et de bons contacts noués avec des visiteurs internationaux », soulignait Philippe Andraud, l’organisateur de la compétition.

Le Blanc-bleu belge bien présent

Notre compatriote Aline Hennebert s’est installée dans le département de la Charente en novembre 2011 et y élève fièrement du B-BB.
Notre compatriote Aline Hennebert s’est installée dans le département de la Charente en novembre 2011 et y élève fièrement du B-BB. - M. de N.

Le Blanc Bleu Belge n’a pas manqué de s’afficher au Sommet de l’élevage. Aline Hennebert, belge, installée dans le département de la Charente depuis novembre 2011, a exposé des taureaux d’élite au début octobre octobre dans ce temple international dédié à l’élevage bovin. À la tête de 90 ha, Aline exerce avec son père une activité de naisseur-engraisseur (90 vêlages/an) en autonomie fourragère.

Rendez-vous l’an prochain

La prochaine édition accueillera le concours national de la race Salers et se tiendra les 3, 4 et 5 octobre 2018 !

M. de N.

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