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Un travail collégial et pas de fausses promesses pour la pac post-brexit

Le ministre fédéral de l’Agriculture, Denis Ducarme (MR), appelle mercredi son homologue wallon René Collin (cdH) à « assumer ses responsabilités régionales et à travailler à ses côtés », après que ce dernier a plaidé la veille pour que la Belgique fasse entendre « une voix forte » afin de préserver l’agriculture dans les futurs budgets de l’Union européenne.

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La diminution des budgets européens, notamment en raison du brexit, risque de fortement affecter la politique agricole commune (pac) après 2020. D’après deux scénarios de la DG Agriculture de la Commission européenne, la Belgique perdrait entre 360 millions et un milliard d’euros.

Dans un communiqué, Denis Ducarme affirme être « conscient de l’inquiétude qui existe au sein du secteur agricole » et ajoute qu’il « se porte avec force aux côtés des agriculteurs et des régions, compétentes en matière de politique agricole commune ». Il s’étonne par ailleurs de la sortie de M. Collin, auquel il rappelle que les positions belges exprimées à la table du conseil de l’UE concernant la pac « sont systématiquement concertées entre les régions préalablement ».

« C’est donc bel et bien les positions des régions qui prévalent au sujet de la pac à la table du conseil des ministres européens de l’agriculture, René Collin le sait pertinemment bien », insiste M. Ducarme. Ce dernier invite par ailleurs son homologue wallon à « ne pas faire de promesses qui ne pourraient pas être tenues », notamment en appelant à une augmentation du budget de la pac consacré à la Belgique. Le ministre Ducarme conclut en soulignant qu’il restera particulièrement attentif aux conséquences de la révision de la pac et du Brexit sur certains secteurs en crise comme celui de la viande bovine.

(Belga)

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