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Le monde professionnel demande une modification de la législation sur les drones

Deux ans après l’entrée en vigueur de la législation régissant l’usage de drones, le monde professionnel demande déjà des adaptations, pointant du doigt des règles trop strictes. «Nous sommes deux ans en retard sur les pays voisins», a déploré mardi l’organisation sectorielle flamande EUKA (cluster drones). Cette dernière a travaillé avec la Confédération Construction, la fédération du transport Febetra, le Boerenbond et l’association professionnelle des entreprises de gardiennage, à des suggestions visant à améliorer les choses.

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Pour Mark Vanlook, responsable de l’EUKA, un drone ne doit pas être perçu comme un objet volant mais plutôt comme un outil, utilisable par exemple au-dessus d’un chantier, d’un champ ou d’un site industriel.

Les applications avec des drones peuvent être multiples: comme moyen de transport, pour réaliser des inspections... En agriculture, un drone peut constater des dégâts, surveiller des cultures, faire fuir des oiseaux... Les secteurs du gardiennage, de la surveillance, de la logistique et de la santé, avec des drones équipés d’un défibrillateur par exemple, entrevoient également différentes façons d’utiliser ces appareils.

EUKA et les fédérations sectorielles partenaires demandent dès lors une adaptation de l’arrêté royal permettant le vol de certains drones jusqu’à 150 mètres (contre 90 mètres actuellement), des vols en dehors du champ de vision (avec un pilote), des vols avec marchandises (actuellement un drone ne peut embarquer qu’une caméra)...

EUKA, qui dit être en contact étroit avec le cabinet du ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, espère une rencontre prochainement pour aborder les pistes ainsi avancées.

La Belgique compte quelque 500 pilotes de drone, dont entre 50 et 100 en ont fait leur métier.

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