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Dans tout le nord-ouest de l’Europe, le manque d’eau pourrait peser sur les rendements

Constatant une hausse des surfaces de 1 % dans l’ensemble des 5 pays concernés, le Groupe des producteurs de pommes de terre du nord-ouest européen – Nepg – attire l’attention sur l’influence prépondérante que pourrait avoir la sécheresse sur la récolte 2018. Un retour rapide des pluies pourrait toutefois tempérer cet impact.

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D’après les derniers calculs du Nepg – Groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest européen –, la superficie consacrée à la pomme de terre de consommation dans les 5 pays concernés (Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne, Grande-Bretagne) s’élève à quelque 595.600 ha, en hausse de 1 % par rapport à la saison dernière. Sur la base des connaissances du marché et d’un bon équilibre entre l’offre et la demande, il pourrait en résulter – si les pluies reviennent à temps ! – une situation d’offre excédentaire dans cette zone géographique.

Pour la récolte finale 2018, les rendements auront beaucoup plus d’impact que la superficie plantée. Il fait extrêmement sec dans ces cinq pays et il y a des zones où la culture commence à souffrir d’un manque d’eau. D’après les prévisions météorologiques, il ne devrait pas pleuvoir à court terme. La Pologne signale également des conditions sèches. Le Nepg souligne toutefois qu’il est encore trop tôt pour faire des estimations de rendement.

Récolte précoce

Dans les pays du Nepg sur le continent, les premiers échantillonnages aux champs en culture de hâtives pour l’industrie de la transformation montrent des rendements moyens à bons et des poids sous eau élevés à moyens (respectivement en conditions non irriguées et irriguées). Pour la récolte principale, il y a régulièrement des différences importantes au sein ou entre parcelles en matière de levées, tubérisations et calibres.

La récolte de hâtives pour l’industrie a commencé en Rhénanie et sera suivie par la Flandre occidentale. Dans les 2 Flandres, les plantations de hâtives ont reculé de 2.670 ha, alors qu’en Allemagne, la superficie est stable.

Culture principale

Dans ce nord-ouest de l’Europe, hors Royaume-Uni, de nombreux rapports ont été publiés ces dernières semaines sur les problèmes d’émergence. Pour rappel, une partie de la récolte de plants, de Dunkerque à Rüggen (Allemagne du Nord) sur la Baltique a été récoltée tardivement en raison de pluies très abondantes à la fin août et en septembre.

Conséquence : des problèmes de qualité dans les plants qui n’ont commencé à se manifester qu’en mai de cette année après les plantations. Les problèmes de plants, associés à l’érosion et aux torrents de boue en mai, et aujourd’hui, la sécheresse, avec des restrictions sur les disponibilités en eau par irrigation pourraient avoir une réelle influence sur la récolte finale.

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