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Sapin bio, n’importe quoi!

Pour produire des sapins de Noël bio, la grosse condition est que ceux-ci ne reçoivent pas de pulvérisation et de fertilisant chimique durant les deux dernières années de leur vie.

Temps de lecture : 2 min

Lorsque l’on sait que de la semence à la commercialisation il y a environ 10 ans, on peut le dire : n’importe quoi ! Pendant 8 ans on fait tout et n’importe quoi, et puis durant deux ans, on se tient à carreau et on obtient le titre de BIO !

Et voilà que le ministre wallon de l’Agriculture offre une aide à des gens qui ont fait doubler voire tripler le prix de la terre agricole, à tel point que les vrais cultivateurs n’y ont plus accès. Au vu des terrains agricoles que s’accaparent ces producteurs de ligneux d’année en année, cultiver le sapin de Noël doit être très rentable. De plus, cette production à même obtenu le statut de culture agricole et a droit à une aide de la politique agricole commune (PAC).

La première vocation de la terre est de nourrir les populations. Elle ne devrait pas être sacrifiée plus de 8 ans pour produire un sapin qui prendra place 3 semaines dans une maison et sera ensuite détruit.

Quand on sait que les prix du lait et de la viande stagnent depuis 30 ans, alors que le prix du sapin de Noël a quintuplé, ça fait de la peine !

Goebels Frédéric

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Lutte finale

Voix de la terre Le 17 avril 1996, dix-neuf paysans de la MST (mouvement des travailleurs ruraux sans terre) furent assassinés au Brésil par des tueurs à la solde de gros propriétaires terriens. Depuis cette date, le 17 avril est marqué d’une pierre noire et institué « Journée Mondiale des Luttes Paysannes ». Lutte contre qui ? Lutte contre quoi ? Les manifestations agricoles de ces derniers mois ont secoué vigoureusement les cocotiers de l’Union Européenne, des ministères régionaux et fédéral belges, sans qu’il tombe grand-chose dans les paniers des paysans. À quand donc la lutte finale, la Der des Ders ?
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