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VW T-Cross: le cinquième élément des SUV VW

Et un SUV de plus, un ! Chez VW, il s’agit du cinquième élément de la famille après le Touareg, le Tiguan, le Allspace, et le T-Roc. Celui-ci s’appelle T-Cross et viendra se placer en modèle d’accès. Un an avant sa commercialisation, nous avons pu effectuer un premiertest exclusif…

Temps de lecture : 3 min

Avec ses 4,10 m de long (4,23 pour le T-Roc), il s’attaquera aux nombreux concurrents que sont, notamment, les Renault Captur, Peugeot 2008, Opel Crossland et, bien sûr, le Seat Arona. Ce dernier partage sa base technique avec le T-Cross et la plateforme MQBA0, celle de la Polo.

Le T-Cross sera dévoilé officiellement au mois d’octobre mais ne sortira que l’an prochain après le salon de Genève (mars). Pour l’heure, toutes les photos ne montrent que des voitures camouflées. Nous avons vu le modèle définitif sans son maquillage, il évoque évidemment le T-Roc avec un bandeau arrière qui relie les feux leds… qui seront livrés en série nous assure-t-on. Bref, pas de révolution de style, il faut plaire au plus grand nombre et, comme tous les autres SUV VW cartonnent commercialement, c’est compréhensible.

Nous avons eu l’occasion, en exclusivité, d’effectuer quelques dizaines de kilomètres au volant de différentes versions. Parmi les moteurs déjà annoncés, le trois cylindres 1.0 TSI (essence) de 95 ou 115 ch. Nous l’avons essayé en boîte manuelle 5 vitesses. Pas de vibration, de la souplesse, c’est le moteur idéal en ville même si l’auto est assez lourde (1.300 kg soit 200 de plus qu’une Polo).

En haut de gamme, toujours en essence, le 1.5 TSI avec 150 ch et une boîte DSG. En diesel, ce sera le 1.6 TDI de 95 ch avec une boîte manuelle (5 vitesses) ou une automatique DSG.

Modèles de préséries, à peaufiner

Comme nos véhicules d’essai étaient des modèles de préproduction (avec un meuble de bord non fini), les bruits de mobilier étaient un peu plus présents qu’à l’habitude, cela devrait disparaître l’an prochain.

Il reste aussi du travail pour les développeurs du modèle : ainsi la direction paraît trop légère et les suspensions relativement fermes. Pour ce dernier point, les roues de 18 pouces et les pneus « taille basse » pourraient expliquer cela. Ceci dit, comme le T-Cross sera un équivalent de l’Arona et du T-Roc, nul doute que le produit fini sera à la hauteur des attentes de la clientèle VW.

Au volant, c’est la hauteur d’assise qui plaira aux amateurs de SUV avec 10 cm de plus que pour une Polo.

À l’arrière, bonne nouvelle, la banquette est coulissante sur 15 cm. Pas mal pour les jambes des passagers ou le volume du coffre qui gagne quelques litres dans la manœuvre.

La planche de bord ressemble beaucoup à celle de la Polo, avec un écran numérique central (en option). Comme il ne sera commercialisé que l’an prochain, peu d’indications concernant l’équipement. Pour les aides à la conduite, nous savons déjà que le capteur d’angle mort, le freinage d’urgence et détecteur piéton ou l’assistance au maintien de voie seront commis en série.

Pas de photos de la planche de bord du T-Cross mais, pour l'avoir vue,  il s'agit (presque) de la même que celle de la Polo que nous reproduisons ici.
Pas de photos de la planche de bord du T-Cross mais, pour l'avoir vue, il s'agit (presque) de la même que celle de la Polo que nous reproduisons ici.

Sachez d’ores et déjà qu’il n’y aura pas de version 4x4 ni de propulsion électrique ou hybride. Ce sera le rôle de l’ID Cross, un modèle de la même taille qui débarquera d’ici deux ans.

Les prix du T-Cross ne sont pas connus mais comptez (+/-) 2.500 € de plus que pour une Polo à motorisation équivalente.

Vincent Hayez

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