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40 jours sans viande: la réaction du Herd-book Blanc-bleu

Pour le Herd-book B-BB, l’initiative 40 jours sans viande n’est autre qu’une nouvelle attaque du front anti-viande essentiellement dirigée contre le bœuf. Pourtant, celui-ci est l’une des seules productions qui s’appuie encore sur l’herbe des pâturages tout en relevant d’un mode de production familial et artisanal.

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Pas de doute, donc sur les réelles motivations de la campagne. « Derrière ces initiatives, se profile l’ombre de l’industrie agroalimentaire, sponsor de l’opération, qui vise à faire croire que les produits de leurs usines sont meilleurs que ceux de nos fermes. Une industrie qui rêve de remplacer les viandes par des ersatz industriels et de réaliser de plantureux bénéfices. Ils tentent de rejouer le coup de la margarine contre le beurre or, on sait ce qu’il en est aujourd’hui ! »

Se répandent donc de nouveau dans les médias des extraits publiés par la FAO il y a plus de 10 ans, un rapport ultérieurement corrigés par cette même organisation. Et au Herd-book de démonter les arguments de la campagne, dont notamment : « 1kg de viande = 16.000 litres d’eau. Affirmation inexacte, en réalité l’Institut de l’Elevage en France a démontré que le chiffre réel était de 200 litres. En Belgique le chiffre est encore inférieur car on n’irrigue pas. »

Et de rappeler : « Les bovins sont des herbivores capables de digérer des végétaux et de les transformer en un produit noble. Cette aptitude permet de valoriser des surfaces non cultivables. Chez nous, pour produire 1 kg de bœuf, quelque 25 kg d’herbe, 2 kg de coproduits (pulpe de betterave, drèches de brasserie…) et de céréales sont nécessaires. »

Mais comme les slogans remplacent les arguments, le Herd-book souligne que nos traditions culinaires ne sont que le reflet de l’interaction des hommes avec leur territoire. « Dans nos régions où les carences en fer et en vitamine B sont très fréquentes, les pressions sur la viande bovine sont irresponsables. »

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