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Cédryc Henry de Frahan, rémouleur : «j’aime le côté nomade de mon métier»

C’est la saison où le jour reçoit le baiser d’une lumière encore faible sur son cœur gris. Comme nous attendons le débarquement du lilas sur le rivage de nos paupières. En pourparlers avec eux-mêmes, machines et outils mènent un entretien que le temps ne s’évertuerait jamais à interrompre. Dans la grange aux murs encore habillés de froid, Cédryc Henry de Frahan manie son métier avec la douceur d’une passion sans déclin.

De la cour, on devine le long ruban de l’autoroute et le ronronnement furtif de la circulation qui glisse prestement vers la capitale. Cédryc Henry de Frahan a posé tout son matériel dans cette haute grange rénovée en lisière de Rosières, dans le Brabant wallon. C’est là qu’il exerce ses talents de rémouleur, un ancien métier qu’il a ressuscité sous nos latitudes.

C’est après une riche carrière dans l’événementiel, qu’il a décidé d’explorer ses racines. Ce seront celles de son arrière-arrière-grand-...

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