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Inquiétudes en colza d’hiver: fleurira, fleurira pas?

Le colza connaît quelques problèmes à la floraison. Plusieurs champs ont des difficultés à fleurir. Beaucoup de boutons floraux avortent et ne formeront pas de siliques. Etonnant et potentiellement inquiétant dans les parcelles concernées !

Temps de lecture : 2 min

La météo estivale de la semaine écoulée a accéléré le développement des plantes arrivant à la floraison dans la plupart des champs. Les premières siliques apparaissent. À partir de ce stade, le risque lié aux méligèthes est écarté.

À partir de la floraison, avant la chute des premiers pétales, la protection contre la principale maladie du colza, le sclérotinia, est obligatoirement réalisée préventivement. À l’heure actuelle, il n’existe aucune variété résistante, ni aucun traitement curatif lorsque les premiers symptômes apparaissent : pourriture sur les feuilles au contact des pétales humides et infectés par les spores de sclérotinia. Appliquer un fongicide avant la chute des premiers pétales est le meilleur positionnement du traitement permettant de protéger la culture de colza.

Côté insectes ravageurs, depuis la chute récente des températures de ce lundi, on observe leur moindre présence. Au cours de la floraison et de la formation des siliques, le charançon des siliques sera surveillé. Il est très rarement observé actuellement.

Il n’y a, à présent, pas de raison d’ajouter un insecticide au traitement fongicide.

Même s’il n’y a qu’un fongicide à appliquer, le traitement sera réalisé en dehors des heures de butinage des insectes pollinisateurs, abeilles et autres butineurs très attirés par le colza en fleur.

Floraison défectueuse: besoin de votre aide !

Dans plusieurs champs de colza avec ou sans fleurs, des avortements de boutons floraux sont visibles, dans des proportions faibles à très élevées, ce qui est inquiétant car de nombreuses siliques sont manquantes ou risquent de ne pas se former. Les dégâts de méligèthes sur boutons floraux sont certainement responsables d’une partie de ces avortements, mais d’autres facteurs non encore bien identifiés sont en jeu et la question d’éventuels effets liés à des mélanges de produits phytos est posée.

Pour nous aider à comprendre ce phénomène, nous sollicitons votre aide : si vous observez de tels avortements de fleurs, pourriez-vous le signaler par e-mail (cepicop@gmail.com ou appo.gembloux@uliege.be) ou par téléphone à l’un des numéros d’appel suivants : 0497/53.84.47 ou 0476/76.05.32.

Christine Cartrysse

, Appo, Cepicop et

Michel De Proft

, Craw

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