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Un National charolais fidèle à lui-même

Comme chaque année, le National Charolais se tient en marge du concours Blanc-bleu Belge dans un climat moins caniculaire. Tout bénéfice pour les quatre éleveurs qui ont présenté une cinquantaine de bêtes de qualité dans une ambiance chaleureuse.

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Hugues Falys, président du Herd-book : « Le concours s’est très bien déroulé. On a eu la chance de proposer notre événement une fois la canicule passée. Cela a notamment permis aux gens de rester autour du ring. D’ailleurs on se rend compte que la charolaise fédère de plus en plus et c’est la bonne nouvelle ! »

Le show proposé est d’autant plus attrayant que les animaux ont bien été préparés.

« Cela peut s’expliquer par la venue d’animaux davantage en état. Ceux-ci montrent d’excellentes qualités bouchères et un bon potentiel musculaire. C’est d’ailleurs la grosse évolution par rapport aux autres années. Avant on ne pouvait que deviner le potentiel de certains animaux. Ici, il sautait aux yeux. »

La relève peine à se montrer

Alors qu’ils étaient encore cinq éleveurs se disputer des prix l’année dernière, ils n’étaient que 4 cette année.

« Vu la morosité ambiante dans le secteur de l’élevage, on manque malheureusement de candidats repreneurs. C’est un constat assez alarmant ! Mais malgré cela, les éleveurs restent motivés à présenter leurs meilleurs sujets ! », estime-t-il.

Une ambiance bon enfant

Et de souligner la très bonne entente entre les éleveurs. « Au-delà de la compétition, les éleveurs s’entraident. »

Si Christophe Jérouville reste au-dessus du lot en termes de qualité d’élevage, il est avant tout notre locomotive. Et avec le temps cela paie. On a d’ailleurs vu cette année Emile Quinet tirer son épingle du jeu. c’est positif ! »

Un Herd-book qui plafonne à 1.000 individus

Malgré cela, le Herd-book charolais dispose d’un cheptel avoisinant les 1.000 têtes. « Heureusement qu’on voit une augmentation du nombre d’éleveurs en bio, car dans ce secteur notre race a une belle carte à jouer. Elle est très économique. D’autant qu’elle résiste bien à la sécheresse. Même avec un peu d’herbe sèche, les vaches restent en état… Nous sommes tous convaincus d’avoir une race adaptée à l’économie actuelle et la sécheresse nous le prouve encore cette année. »

P-Y L.

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