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La Commission propose d’ouvrir davantage aux États-Unis son quota de bœuf importé

La Commission a demandé aux États membres de lui permettre de négocier avec les États-Unis une révision du fonctionnement du quota global d’importation de viande de bœuf sans hormone dans l’UE, afin de participer à l’apaisement des tensions commerciales transatlantiques.

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Dans sa proposition, la Commission suggère d’allouer aux États-Unis une part du quota qui est accessible aussi aux exportateurs d’autres pays, le tout dans le respect des règles de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).

Le différend sur ce point remonte à plusieurs années, mais le geste de l’UE envers Washington intervient dans la foulée de l’accord du 25 juillet dernier entre le président des États-Unis Donald Trump et celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui avait pour ambition d’ouvrir une nouvelle phase dans les relations commerciales entre les deux ensembles, passablement compliquées par la hausse des tarifs américains sur l’acier et l’aluminium et les mesures européennes de rétorsion.

« En adressant cette proposition au Conseil, je tiens à rassurer les producteurs européens sur le fait que le quota de bœuf existant déjà (…) restera exactement au même niveau. Et rassurer aussi les consommateurs sur le fait que ce même quota continuera de couvrir les seuls produits respectant les normes alimentaires et sanitaires élevées de l’Europe, en l’occurrence uniquement du bœuf non traité aux hormones », a souligné le commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan, cité dans un communiqué.

Le quota en question est de 45.000 tonnes de bœuf. Il avait été fixé en 2009 et révisé en 2014. La révision de cet accord avait, elle, été réclamée dès 2016 par l’administration américaine.

La Commission avait assuré après la rencontre Trump-Juncker que l’agriculture était exclue des discussions, ce que l’annonce de ce lundi pourrait contredire. « L’agriculture reste hors du champ des discussions tarifaires. Il ne s’agit pas ici de négocier des quotas additionnels, puisque ce quota existe depuis des années. On va discuter de son fonctionnement. Mais la quantité et la qualité restent inchangées », a clarifié un porte-parole de la Commission.

(Belga)

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