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Confrontation européenne holstein: dernière ligne droite pour Libramont 2019

Présente au Space, une délégation de l’Association wallonne de l’élevage était là pour assister à la prestation de B. Toussaint et de J. Pussemier qui officiaient en tant que juges du Challenge France mais aussi pour promouvoir la confrontation européenne Holstein & Red Holstein qui se tiendra les 12 et 13 avril 2019 sur le site de la Foire de Libramont. Rencontre avec Marie-Ange Moureaux, porteuse du projet.

Temps de lecture : 4 min

Après avoir quitté Bruxelles en 2004, la Confrontation européenne Holstein revient en Belgique en 2019. Un événement majeur qui a pour ambition de réunir les meilleures laitières Holstein à travers l’Europe. À travers ce rendez-vous génétique, échanges, rencontres, produits innovants et services pour les professionnels seront au centre de cette organisation.

La Confrontation Européenne devrait être une opportunité pour les éleveurs wallons de mettre en valeur les qualités de leur élevage mais aussi de susciter des contacts privilégiés à travers le monde afin d’établir des échanges commerciaux.

En outre, cinq élevages ouvriront leur porte en Wallonie en avant-première du show à Libramont. Une criée silencieuse sera organisée dans chacune de ces fermes. Les éleveurs proposeront une quarantaine d’animaux de qualité. Notons encore que le top de la génétique sera mis en vente lors de la soirée du vendredi 11 avril à 20h.

État des lieux !

À six mois de l’événement, les avancées sont assez concrètes que pour pouvoir présenter le projet. « Le timing est propice d’autant que cette année, le Space accueille le Challenge Holstein France. Un événement avec une belle qualité d’animaux et une belle représentation de la France. Une occasion trop belle pour la Foire de Libramont et l’awé, partenaires sur le projet, pour présenter aux professionnels français l’état des lieux de l’organisation actuelle et les inviter à nous rejoindre en avril 2019 », explique Marie-Ange.

La France est engagée depuis le début avec une vingtaine d’animaux. « Nous savions que d’un point de vue sanitaire, leur venue ne poserait aucun problème puisque, en termes d’élevage, nombreuses sont les similitudes entre nos deux pays. C’est plutôt en interne que les éleveurs se demandaient à quelle hauteur ils allaient devoir s’impliquer. »

Si le nombre d’animaux qui viendra de France est fixé, le quota peut encore évoluer pour certaines nations. Nous nous orientons sur une confrontation de 19 pays, concours bovin et showmanship confondu. En termes de diversité de participants, le niveau sera supérieur à celui de Colmar. En ce qui concerne les volumes, le niveau sera similaire à celui de la précédente édition avec quelque 200 animaux présents. La belle surprise ? Le retour du Portugal, de l’Irlande, et de la Tchéquie ! « Nous sommes ravis de la qualité des contacts au niveau européen. On espère trouver une issue favorable pour chacun des pays d’un point de vue sanitaire », poursuit notre interlocutrice.

Un visitorat français important

Le comité organisateur s’attend à avoir de bons retours en termes de visitorat français. « Nous sommes deux régions d’élevage proches tant par notre proximité territoriale que par notre optique d’élevage. D’autant que l’on peut certainement compter sur un effet post-Colmar qui crée un certain dynamisme autour de la confrontation. En outre, nous nous sommes beaucoup inspirés des concours français, de la sélection française. Nous partageons la même passion pour les vaches ! »

Les Belges n’ont pas à rougir

Comme dans n’importe quel concours, certains animaux se distinguent plus que d’autres, mais les éleveurs belges ont une belle carte à jouer. « On a atteint un certain niveau en Belgique. Mais il est évident que les grandes nations d’élevage viendront avec leurs meilleurs animaux. D’autres nations nous feront plus peur que la France… même si la championne était d’origine française à Colmar.»

L’effervescence monte

Nous sommes dorénavant dans la dernière ligne droite. Tout va s’enchaîner très vite à l’automne. La billetterie va ouvrir en octobre et le nombre d’animaux par pays sera bientôt officialisé. C’est à partir de là que chaque pays pourra officiellement s’engager !

Cela veut aussi dire que nous allons pouvoir travailler les aménagements des halls. Le prochain gros chantier ? « La configuration du ring dans le chapiteau. Ce dernier sera pharaonique (500 m²). Il sera habillé de toiles noires pour un rendu de show magnifique. Quelque 6.000 personnes sont attendues autour du ring, 30.000 sur les deux jours.

« À l’approche de l’événement, nous sentons une réelle effervescence chez les éleveurs wallons mais aussi chez les internationaux. Ils veulent nous aider de manière très positive. On sent qu’on est une grande famille. Nous sommes donc plutôt sereins », conclut-elle.

P-Y L.

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