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Avoir un cheval chez soi, une responsabilité qu’il convient de bien considérer

Tous les cavaliers ont un jour imaginé se lever le matin, regarder par leur fenêtre et y voir leur fidèle compagnon brouter dans la prairie d’à côté. Mais est-ce vraiment aussi idyllique que cela y paraît ? Car avoir un cheval à la maison n’est pas sans contrainte.

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D ans un premier temps, les questions à se poser sont d’ordre pratique.

Quels sont les besoins primaires d’un équidé ? Pour un cheval, il faut compter un hectare de prairie si l’on souhaite qu’il ait assez de ressources pour toute une année .

Penser l’aménagement

Il faut également lui proposer un point d’eau propre afin qu’il puisse s’abreuver en suffisance. En sachant qu’il boit entre 40 et 60 litres d’eau par jour.

Les points d’ombre sont aussi un aspect à prendre en compte. À défaut d’avoir des arbres, il faut mettre en place un abri, en dessous duquel l’animal pourra se protéger de la pluie et du soleil.

Les chevaux sont des animaux grégaires. Les laisser seuls ne doit pas être envisageable pour leur moral. Ils s’accommodent très bien de la compagnie d’un âne ou encore d’un mouton, s’il n’est pas possible d’être avec un autre de ses congénères.

Au niveau des clôtures, les barbelés sont trop dangereux. Mais nombreuses sont les d’alternatives comme les fils en galvanisés. Fils sà électrifier si vous n’avez pas envie qu’il aille voir ailleurs.

Nous avions cité, lors d’un précédent article, l’importance de vérifier les haies qui bordent les prairies ainsi que les arbres qui s’y trouvent. Certaines espèces sont toxiques et engendrent de graves problèmes de santé. Un nettoyage s’impose si le propriétaire note la présence ces espèces (voir notre article paru le 8 juin 2018 : « Les plantes toxiques en prairies, les reconnaître pour éviter les problèmes »).

L’entretien nécessaire

Au niveau entretien, il faut penser à vérifier régulièrement les clôtures. Si certains chevaux respectent les fils, d’autres non. Et si, malheureusement, l’envie prenait à votre compagnon d’aller voir si l’herbe est plus verte dans la prairie du voisin, il faut pouvoir réagir rapidement en cas de dégât chez un tiers.

Avoir un cheval en prairie, c’est aussi nettoyer les crottins car les zones de refus n’attireront plus l’équidé. Nettoyer l’endroit et faucher l’herbe haute est donc obligatoire si on veut éviter que ces zones ne se développent trop.

Les chevaux empruntent souvent les mêmes trajets. Des sillons se marquent alors à certains endroits. Parceller son pré a plusieurs avantages : permettre à l’herbe de repousser dans les parties piétinées, mais aussi de gérer le poids de son compagnon qui a tendance à bien profiter, notamment lorsque l’herbe est riche.

Lors des périodes pluvieuses, l’entrée de la prairie, les abords des abris et des points de nourriture et d’eau, se détériorent. À surveiller donc pour éviter tout accident !

Et les chevaux ?!

Laisser un cheval sans surveillance est inconcevable. Le propriétaire doit pouvoir s’assurer que son animal va bien. L’équidé a beau être un animal imposant, il est également fragile. Il n’est jamais à l’abri d’une réaction à une piqûre ou d’une blessure.

Un cheval, même au pré, demande des soins : vaccins, vermifuges entretien des pieds, brossage, contrôle des dents… Dans le cas où il porte une couverture, que ce soit l’été pour le protéger des insectes, ou bien l’hiver pour le protéger des intempéries, il faut pouvoir lui remettre en place. Il n’est pas rare qu’une sangle lâche, que la couverture tourne…

Si l’envie de vouloir le monter dans la prairie s’en fait sentir, il faut penser à réserver un espace pour le faire. Le cheval doit pouvoir dissocier son lieu de travail de son lieu de vie. Et ce afin qu’il soit concentré et prêt à suivre les indications de son cavalier. Privilégier alors l’endroit le plus plat.

Enfin, lorsque l’on part en vacances, il faut pouvoir se tourner vers des personnes de confiance, qui sont aptes à la surveillance d’un équidé.

Avoir un cheval chez soi n’est donc pas de tout repos. C’est même une grande responsabilité et il faut un minimum de connaissances pour s’assurer de son bien-être. Dans le cas où l’expérience vire au cauchemar, l’alternative de lui trouver une pension dans une écurie doit être toujours envisageable.

Céline mary

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