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ByeByeGrass, pour plus de verdure mais moins de pelouse

La campagne ByeByeGrass a été lancée mardi par «l’éco-entrepreneur» flamand Louis De Jaeger devant l’Atomium à Bruxelles. Son objectif: moins de pelouse et plus de verdure afin de favoriser la biodiversité et de mieux résister aux événements climatiques.

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Avec le réchauffement climatique, les sécheresses et inondations se multiplient, les récoltes sont mauvaises... La biodiversité amoindrie «met notre production alimentaire et notre agriculture en péril», souligne Louis De Jaeger. «La nature elle-même est le seul mécanisme de protection durable qui existe contre un phénomène naturel. Plus elle est mature, mieux elle protégera l’humanité des conditions météorologiques extrêmes», avance-t-il. Or, les pelouses tondues de près maintiennent artificiellement la nature à un stade infantile, la gardant petite et restreinte.

«Afin de maintenir cet état non naturel, nous perdons beaucoup de temps, d’argent et d’énergie.» La solution est pourtant simple, estime-t-il: laisser la nature grandir autant que possible. La Belgique comprend près de 10% de jardins privés, selon les chiffres de Louis De Jaeger et autant, voire davantage, de jardins publics. La campagne ByeByeGrass appelle dès lors toute personne ayant un jardin à agir pour la planète. Par exemple, en tondant moins souvent (une fois par mois), ce qui a un impact positif sur la biodiversité. En outre, l’herbe plus longue s’enracine plus profondément et se décompose dès lors moins rapidement. Laisser pousser la bande extérieure de la pelouse, semer un pré de fleurs, mettre plus de plantes vivaces ou même planter des arbres... sont autant de gestes à mettre en œuvre.

La campagne appelle enfin les Belges à écrire aux politiciens locaux pour qu’ils plantent plus de fleurs et de plantes dans la rue.Pour lancer symboliquement l’action, un pommier devait être planté devant l’Atomium, baptisé «bollenboom» (arbre à boules) en référence aux neuf sphères de l’Atomium. Des fleurs devaient également été semées sur la pelouse «détruite par l’hiver».

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