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Le gaz naturel, allié naturel du SsangYong XLV CNG

À l’heure où l’on souhaite réduire nos émissions polluantes, il existe une technologie parfaitement au point capable d’y répondre immédiatement : le gaz naturel compressé, ou CNG. Un carburant encore trop méconnu dans notre pays, qui a déjà fait ses preuves à l’étranger. On vous explique pourquoi et, en complément, on teste le XLV CNG de SsangYong…

Temps de lecture : 3 min

Si aujourd’hui la voiture hybride, et plus encore la voiture électrique, semblent tenir la corde dans la course à la voiture « écologique », il ne faut pas omettre les bienfaits potentiels en la matière des autres énergies. Et notamment du CNG ! Certes les rejets à l’usage sont plus élevés que ceux des solutions précitées, mais l’aboutissement et la relative simplicité de la technologie permet de rendre ces moteurs abordables et moins énergivores à produire.

Même à l’usage, les bénéfices pour l’environnement et la santé sont plus que notables. Ainsi, un moteur CNG émet entre 7 et 16 % de CO2 en moins par rapport au diesel et à l’essence. Le gain en matière de particules fines et d’oxyde d’azote est encore plus éloquent puisqu’il se monte à 75 % et 90 % respectivement.

À ces arguments vertueux s’ajoutent d’indéniables avantages en termes de confort et de conduite. Un tel moteur se montrerait moitié moins bruyant qu’un diesel. De plus, toutes les voitures au CNG sont dotées d’un double réservoir : l’un pour l’essence, l’autre pour le gaz. La crainte de tomber en panne est inexistante, puisqu’en cas de besoin de ravitaillement dans une zone peu desservie en stations CNG, il est toujours possible de faire le plein d’essence.

Mais tout cela n’est rien à côté de l’avantage économique que procure le gaz naturel compressé. Avec un prix à la pompe qui tourne autour d’1 €/kg, faire le plein s’avère 25 à 30 % moins onéreux qu’avec un autre carburant. Voilà qui nous a donné envie de tester ce carburant sur un véhicule plutôt « exotique »…

Un équipement pléthorique

Le SsangYong XLV, c’est la version « familiale » du Tivoli, caractérisée par son coffre au volume généreux : 574 l. Un espace qui n’est pas grevé par l’installation des trois bombonnes d’une contenance totale de 16,2 kg qui composent l’installation CNG ; réalisée par un partenaire externe dès l’arrivée du véhicule sur notre sol.

La finition la plus haut de gamme est dotée d’un système multimédia,  de sièges avant et arrière chauffants…
La finition la plus haut de gamme est dotée d’un système multimédia, de sièges avant et arrière chauffants…

On pourra reprocher à cette installation son côté trop visible. Les réservoirs, tout comme les conduites de gaz, sont laissés apparents sous le plancher. Ce n’est ni très gracieux, ni très pratique. On notera que les petits objets ont tendance à aller se loger entre l’installation, car les flancs intérieurs ne sont pas intégralement carénés. Mais au-delà de cela, la modularité reste excellente, proposant notamment un plancher plat une fois les sièges rabattus. Et l’équipement peut se faire pléthorique sur la finition la plus haut de gamme : système multimédia, sièges avant et arrière chauffants…

Imperceptible

Au volant, rien ne distingue ce XLV CNG de son colistier à essence. Seul un petit indicateur à diodes, peu visible, positionné à gauche du poste de conduite indique la quantité de gaz restante. Une fois celle-ci épuisée, la transition vers l’essence se fait de façon tout à fait imperceptible, comme sur une installation en première monte.

À la conduite, ce SsangYong offre un comportement soigné. Orienté vers le confort, il propose néanmoins une direction consistante et une boîte manuelle six rapports fermement et précisément guidée. Quant au 1.6 l de 128 ch, il remplit son office avec brio, en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’un moteur atmosphérique, appréciant donc de grimper dans les tours pour démontrer tout son potentiel.

Nicolas Morlet

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