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Les producteurs de poires n’ont plus le sourire

Les producteurs de poires traversent une crise profonde en Belgique, confrontés qu’ils sont à des prix ridicules et à une offre trop abondante. Dernier épisode d’une longue série de calamités (embargo russe, gelées tardives, tempêtes, surproduction en Europe…) : la sécheresse de 2018 a rendu un tiers des poires invendables, rapportent plusieurs médias.

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En raison de la sécheresse du printemps 2018, de nombreuses poires sont restées trop petites et étaient de mauvaise qualité. À cela, s’ajoutent des prix au kg eux aussi rikiki. « Avec la sécheresse, il y a moins de poires de classe A et les poires plus petites ont maintenant aussi moins de valeur, donc le prix a fortement chuté », explique Stijn De Roo, du syndicat agricole flamand Boerenbond.

Les poires sont traditionnellement conservées en chambres froides mais la récolte de l’année dernière ne se conserve pas aussi bien que d’habitude. Un tiers de la production 2018 serait même invendable, alors que les autres fruits sont vendus à perte.

Mercredi, la RTBF évoquait des fruits rachetés pour deux à trois centimes le kilogramme et les camions remplis de poires invendables que des producteurs se voient contraints d’apporter à l’entreprise de biométhanisation Biogaz, à Geer (province de Liège), où elles servent à la production d’électricité et de chaleur.

Les producteurs belges placent désormais leurs espoirs dans la prochaine récolte mais sa qualité dépendra des aléas météorologiques.

La fédération horticole wallonne, citée par la RTBF, estime que sans indemnisation européenne, si rien ne change, 30 % des producteurs risquent d’arrêter les frais.

Belga

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