Pommes de terre: fin des plantations, désherbage
En début de semaine, on estimait à plus de 90 % les surfaces plantées à l’échelle du pays.
Les plantations se terminent, mais dans plusieurs sous-régions (Hesbaye, Thudinie, Tournaisis), les plus gros producteurs ont été interrompus par les pluies et devraient terminer dès que les conditions seront meilleures. La récente période pluvieuse a permis de bien stabiliser les buttes. Le risque d’effritement de celles-ci par les lapins, lièvres, corneilles, faisans et autres animaux devient très faible.
Concernant le désherbage, dans son avis du 7 mai, la Fiwap rappelle la nécessité d’utiliser les buses anti-dérive (50 %, 75 % ou 90 %) adéquates en fonction des matières actives choisies. L’emploi de telles buses diminue le risque qu’un flanc de buttes soit incorrectement traité. « Respectez également les hauteurs de rampe pour obtenir un bon cône de diffusion du jet pour une répartition homogène sur le haut comme sur les flancs de buttes. Un premier passage à vide permet de vérifier si la zone de roulage est bien plane afin d’éviter le fouettement des rampes. »
On tiendra compte des conditions climatiques à venir en fonction des matières actives utilisées : sur un sol bien humide pour les produits ayant besoin d’eau pour bien se diffuser dans le sol ; sur un sol humide, à l’abri du soleil et avant une petite pluie pour éviter les effets vapeur de certaines molécules.
On sera très attentif aussi aux cultures voisines lors des interventions !
Le stade de développement des pommes de terre est également à prendre en considération : inutile de traiter si elles ne sont encore qu’au stade point blanc. La rémanence diminue fortement après quatre semaines. L’idéal est donc que le plant possède des germes de 4 à 5 cm lors du traitement herbicide, sachant que beaucoup de matières actives sont capables de détruire des adventices jusqu’au stade cotylédonaire. On peut éventuellement rajouter 50 l/ha d’azote liquide pour obtenir l’effet « chalumeau » sur les adventices. Tenir compte de la flore dominante dans la parcelle (la lutte intégrée).
