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Que fait la filière laitière française pour réduire son empreinte carbone ?

Temps de lecture : 2 min

En France, les filières d’élevage se sont clairement emparées de la question par le biais de l’outil d’évaluation CAP’2ER, soit lecalcul automatisé des performances environnementales en élevage de ruminants.

Objectifs? Sensibiliser les éleveurs et les conseillers aux thématiques environnementales; évaluer les principaux impacts environnementaux; mettre en évidence le lien entre les pratiques d’élevage, les impacts environnementaux et les indicateurs économiques et sociaux; positionner l’exploitation par rapport à des références; construire un plan d’actions carbone adapté à l’élevage; deux niveaux d’évaluation, à savoir des outils de sensibilisation et des outils d’aide à la décision.

C’est donc un outil qui travaille sur les indicateurs environnementaux: GES, qualité d’eau, d’air (ammoniac), et consommations énergétiques mais qui communique aussi sur les contributions positives de l’élevage: performance nourricière (nombre de personnes nourries par atelier d’élevage), stockage du carbone et le maintien de la biodiversité (Sie).

En aval, cela se traduit par des élevages qui sont déjà engagés avec des organismes de conseil en élevage. Aujourd’hui, en France, CAP’2ER, ce sont 110 organismes engagés, 600 conseillers formés et 14.000 diagnostics réalisés.

La filière laitière a réalisé une feuille de route climatique avec la démarche de ferme laitière bas carbone dont l’objectif est de réduire son empreinte carbone de 20 % à l’horizon 2025. Autres objectifs: 50 % des éleveurs engagés d’ici 2023, 100% en 2028. Aujourd’hui, le taux d’engagement est de 16 %.

P-Y L.

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