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2015-2019, les 5 années les plus chaudes jamais enregistrées: 2019 en 2e position derrière 2016

Les données publiées par le Service Copernicus pour le changement climatique montrent que 2019 a été, derrière 2016, la deuxième année la plus chaude d’une série d’années exceptionnellement chaudes dans le monde entier, les concentrations de CO2 continuant à augmenter.

Temps de lecture : 3 min

Le Service Copernicus pour le changement climatique confirme que 2019 a été la cinquième d’une série d’années exceptionnellement chaudes et la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée au niveau mondial. En même temps, l’Europe a connu son année la plus chaude jamais enregistrée, avec une faible marge.

Avec le Service pour la surveillance de l’atmosphère Copernicus, il signale également que les concentrations de CO2 dans l’atmosphère ont continué à augmenter.

Les données de ces deux services fournissent la première image complète et globale des températures et des niveaux de CO2 en 2019. Les résultats sont conformes aux projections antérieures de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et du Projet mondial sur le carbone (GCP).

La température moyenne de l’air en surface à l’échelle mondiale était inférieure de 0,04 ºC à celle de 2016, l’année la plus chaude jamais enregistrée.

Les données montrent également que :

– les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées ont toutes eu lieu au cours des cinq dernières années, 2019 arrivant en deuxième position et 2010-2019 étant la décennie la plus chaude jamais enregistrée ;

– 2019 a connu une température moyenne en hausse de presque 0,6 ºC par rapport à la moyenne de la période 1981-2010 ;

– la température moyenne des 5 dernières années dépasse de 1,1 à 1,2 ºC le niveau préindustriel défini par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ;

– l’Europe a connu l’année civile la plus chaude jamais enregistrée, avec une légère avance sur 2014, 2015 et 2018.

En outre, d’après les mesures par satellite des concentrations atmosphériques globales de CO2 : celui-ci a continué à augmenter l’an dernier, d’environ 2,3 %.

L’Arctique particulièrement

Le réchauffement le plus prononcé par rapport à la moyenne de 1981-2010 s’est produit en Alaska et dans d’autres grandes parties de l’Arctique. La plupart des régions terrestres ont été plus chaudes que la moyenne, en particulier l’Europe de l’Est et du Sud, l’Afrique australe et l’Australie. En revanche, le centre et le sud-est du Canada ont connu des températures annuelles inférieures à la moyenne.

2019, année record pour la température en Europe

En Europe, toutes les saisons ont été plus chaudes que d’habitude, l’été et l’automne étant les quatrièmes plus chaudes jamais enregistrées. Aucune des saisons n’a battu de record en termes de température moyenne, mais l’Europe a néanmoins connu son année civile la plus chaude jamais enregistrée, dépassant légèrement les années 2014, 2015 et 2018.

Les concentrations de CO2 continuent d’augmenter

L’analyse des données satellitaires indique que les concentrations de dioxyde de carbone ont continué à augmenter ces dernières années, y compris en 2019.

Le taux de croissance annuel moyen estimé du CO2 pour 2019 est de 2,3. Ce taux est supérieur à celui de 2018, qui était de 2,1, mais inférieur à celui de 2015, qui était de 2,9 ± 0,3 ppm/an.

L’année 2015 a été marquée par un fort épisode climatique El Niño, qui a entraîné un taux de croissance atmosphérique plus élevé en raison d’une absorption plus faible que la normale du CO2 atmosphérique par la végétation terrestre et d’importantes émissions de CO2 dues aux feux de friches, par exemple en Indonésie.

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