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Pommes de terre: ruée sur les produits frais et transformés

Alors que la demande en marchandise fraîche et en produits finis a évolué à la hausse, ces derniers jours, l’industrie de la transformation fait grise mine, n’échappant pas au contexte de l’épidémie de Covid-19.

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Dans l’ensemble des pays du Groupement des pays du nord-ouest de l’Europe (Nepg = Allemagne, Belgique, France et Pays-Bas + Grande Bretagne), la demande en pommes de terre fraîches s’est affichée en augmentation, ces derniers jours, indique la Fiwap dans son avis du 24 mars.

Certains préparateurs-emballeurs ont travaillé pendant toute la fin de la semaine dernière pour approvisionner la demande, à la suite d’achats effectués par des consommateurs cédant à la panique. Mais aussi en raison d’une hausse logique et évidente de la consommation à domicile. D’où la nécessité de faire en sorte que les rayons restent garnis.

On rapporte également des ventes de produits finis (chips/croustilles, frites surgelées, plats préparés à base de pommes de terre) dans la distribution meilleures que la normale.

Les restaurants et cantines sont fermés, mais les consommateurs achètent aussi des surgelés et plats préparés pour manger chez eux.

Difficultés du côté industriel

Du côté de l’industrie, la situation est beaucoup moins rose, avec des usines qui ferment ou tournent à capacités réduites, des contrats retardés, l’absence d’achats sur le marché libre. Il faudra quelques jours et semaines pour observer comment évolueront les expéditions (au sein des 27 Etats-membres de l’UE) et les exportations (Outre-mer) de produits finis.

Qualité en conservation

De nombreux lots vont sans doute devoir être conservés plus longtemps que prévu. Qu’en sera-t-il de la maîtrise de la qualité et de la germination ? Si des traitements antigerminatifs supplémentaires sont nécessaires, la Fiwap vous recommande de vous assurer de l’achat rapide de CIPC car la vente de produits proposant cette substance active n’est plus autorisée après le 8 avril  !

« En attendant, et dans l’incertitude, réfléchir à une baisse des emblavements est une option à envisager très sérieusement, en particulier en hâtives», observe enfin la Filière wallonne de la pomme de terre.

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