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Ford Ranger Wildtrak: plus puissant que jamais!

Le Ford Ranger s’est récemment doté d’une nouvelle motorisation 2 l EcoBlue bi-turbo qui remplace l’ancien 3,2 l TDCI. De quoi donner un sérieux coup de boost au pick-up le plus vendu en Europe !

Temps de lecture : 3 min

P assé par la case « face-lift » l’année dernière, le Ford Ranger a légèrement évolué point de vue look. Désormais, ses motorisations 2,2 et DuraTorq 3,2 l TDCI font place au nouveau 2 l EcoBlue disponible en trois niveaux de puissance (130, 170 et 213 ch).

Alors que les deux premières versions font appel à un turbo à géométrie variable, la troisième est dotée de deux turbos et développe 500 Nm de couple. C’est cette version de pointe que nous avons pu essayer, sur route comme en tout-terrain. Associé à une transmission automatique à 10 rapports (déjà vue sur la Mustang ou le F-150) ou à une boîte manuelle à 6 rapports, ce bloc est 13 ch plus puissant que l’ancien et offre 30 Nm de couple supplémentaires. Annonçant une consommation 9 % inférieure, le 2 l apporte beaucoup de modernité au Ranger, qui devient du coup beaucoup plus efficace.

Bien plus silencieux dès le démarrage, le moteur entraîne ce pick-up avec vigueur tout en sachant rester discret. Assez réactive, la boîte auto égrène ses nombreux rapports avec douceur, ce qui participe à l’ambiance sereine qui règne à bord, digne d’un SUV. Même si le Ranger conserve des lames de ressorts à l’arrière, il fait preuve d’un confort surprenant tout en gardant ses qualités d’utilitaire, avec une charge utile de 1 t.

Passe-partout

Pour nous donner une idée de ce que vaut le nouveau Ford Ranger bi-turbo sur le terrain, Ford nous a donné la possibilité le tester sur sa piste d’essais de Lommel dans des conditions très particulières. En effet, sur des chemins forestiers vallonnés, nous avons pu prendre le volant du pick-up accolé à une remorque lestée de 2.500 kg. Capable de tracter jusqu’à 3.500 kg, le Ranger évolue sans broncher, même dans des situations de franchissement plutôt complexe où son aisance est bluffante.

Pour la première fois, le Ranger bénéficie du système d’info-divertissement  à commande vocale Sync 3 avec écran de 8 pouces
Pour la première fois, le Ranger bénéficie du système d’info-divertissement à commande vocale Sync 3 avec écran de 8 pouces

Grâce à sa boîte de transfert, il est possible de passer facilement du mode propulsion aux quatre roues motrices. Et si cela est nécessaire, une gamme de rapports courts permet de se tirer de n’importe quelle situation périlleuse. Même dans les fortes pentes, on n’a jamais l’impression d’être poussé par la remorque, malgré sa masse élevée. Taillé pour tracter, le Ranger montre qui est loin d’être un pick-up d’apparat.

Pour enfoncer le clou, Ford nous également permis de l’essayer dans de grandes étendues de sable. À condition de garder les gaz, il franchit également cette difficulté avec son attelage, prouvant une fois de plus sa grande polyvalence.

Équipement riche

Lors de sa dernière refonte (la 3e depuis son lancement), le Ranger a également été revu côté équipement. Pour la première fois, il bénéficie du système d’info-divertissement à commande vocale Sync 3 (avec écran de 8’) et du modem embarqué FordPass Connect qui le transforme en point d’accès wifi mobile pouvant relier jusqu’à 10 téléphones en même temps ! Ford a également soigné la sécurité passive en proposant le système de prévention de collisions avec détection des piétons, ainsi que le limiteur de vitesse intelligent avec reconnaissance des panneaux routiers.

La version Wildtrak de notre essai possède en plus le démarrage sans clé et l’assistance au parking, plutôt pratique lorsqu’il faut manœuvrer les 5,35 m de long de l’engin !

Stéphane Lémeret

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