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Les «patatiers» français appelés à réduire de 15% leurs surfaces

Après les gros excédents de pommes de terre liés à la pandémie, l’Unpt invite les producteurs à réduire leurs plantations de 15 % en 2021.

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Dans un communiqué du 6 octobre, l’Union française des producteurs de pommes de terre relève que la crise Covid-19 perturbe durablement le marché et estime que la demande industrielle « tardera à retrouver son niveau d’avant crise ».

L’activité de transformation a repris, mais un rythme de 85 % en moyenne par rapport à la normale. Elle ne devrait pas retrouver son niveau d’avant crise « avant plusieurs mois ». Et les surfaces contractualisées sont « attendues à la baisse » pour 2021-22.

L’Unpt dissuade aussi les agriculteurs de réorienter leur production vers le marché du frais qui, lui, a connu une envolée durant le confinement. « Il n’existe aucun élément qui appellerait à une augmentation des surfaces pour 2021, l’équilibre reste fragile et doit être préservé », indique l’Unpt pour ce secteur. D’où l’appel à implanter davantage de céréales ou de pommes de terre féculières, laquelle filière est « toujours à la recherche de surfaces pour 2021 ».

L’Union française des producteurs de pommes de terre rappelle qu’une augmentation de 1 % de la production, au-delà du niveau de la demande, génère une baisse de valorisation pour le producteur de 7 %.

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