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Horsch Taro SL et HD: deux rampes de semis adaptées au désherbage mécanique

Le catalogue de semoirs portés Horsch s’étend avec l’apparition de la gamme de rampes de semis Taro déclinée en versions SL et HD. Selon le constructeur, il s’agit d’un outil intéressant pour les agriculteurs s’orientant vers le désherbage mécanique.

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Le Taro SL est composé d’un rouleau packer RollFlex et d’éléments semeurs TurboDisc alignés sur une seule rangée. Son fonctionnement est simple : le packer RollFlex positionné devant les éléments semeurs nivelle et crée de la terre fine. Chaque anneau est placé devant un élément semeur afin de garantir une dépose de la graine dans un sol rappuyé. « Chaque ligne de semis bénéficie du même horizon de référence et les conditions de semis sont ainsi uniformes sur l’ensemble de la largeur de travail », explique Rémi Bohy, responsable semoirs chez Horsch France.

L’élément semeur en tant que tel se compose d’un double disque ouvreur symétrique, pour l’ouverture du sillon. Le suivi de sol est assuré par la suspension sur plots élastomères, avec une pression jusqu’à 120 kg. « La levée reste homogène, y compris à vitesse élevée grâce à une bonne mise en terre des graines et un plombage immédiat. »

Cette version se caractérise encore par un faible poids à vide (environ 3.000 kg, selon l’équipement choisi), pour une largeur de travail de 6 m. L’outil permet de semer à divers inter-rangs (12,5 cm, 15 cm, 25 cm et 30 cm). En pratique, il est possible de modifier l’inter-rang depuis la cabine et de passer de 12,5 cm à 25 cm ou de 15 cm à 30 cm grâce à une double tête de répartition et à l’option « coupure électrique demi-semoir ».

En version HD, pour sols grossiers ou lourds

Le Taro HD, quant à lui, est une rampe de semis composée d’un packer à pneus à l’avant et d’éléments semeurs PowerDisc. L’interrang est de 16,7 cm (ou 33,4 cm), pour une largeur de travail de 6 m également. Contrairement au SL, le HD est plutôt conseillé pour un usage en sol préparé grossièrement, motteux, et en sols plus lourds.

« En coupant un rang sur deux, l’agriculteur peut choisir de semer à un écartement large. De ce fait, il est plus facile de biner la culture. Avec un interrang resserré, on mise davantage sur un tallage important et une couverture rapide des sols par la culture, pour étouffer les adventices et passer outre la phase de binage », détaille Rémi Bohy au sujet des deux versions.

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