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Volkswagen Caddy Cargo: la modernité à bras-le-corps

Le nouveau Caddy arrive en concession avec une modernité bien affichée. Cette nouvelle génération entend faire passer le fourgon de suiveur à leader du segment en gommant, sur le papier en tout cas, les principaux griefs des précédents modèles. Promesses tenues ?

Temps de lecture : 3 min

Volkswagen a mis les bouchées doubles pour placer son modèle sur le devant de la scène… et cela se voit. Impossible en effet de confondre ce Caddy avec un autre modèle du segment tant il affiche sa propre personnalité. L’avant ne cache pas sa parenté avec la nouvelle ID.3. Et le tour de force des designers est d’être parvenu à dessiner un arrière distinctif et moderne, chose loin d’être aisée sur ces utilitaires où les aspects pratiques et économiques dictent leur loi.

Ambiance technologique

Cette même modernité se retrouve à l’ouverture de la portière, où le tableau de bord est calqué sur celui de la dernière Golf. Il se caractérise par son grand écran central de 6,5, 8,25 ou même 10 pouces (suivant les versions) pour piloter un système multimédia qui peut se montrer particulièrement riche. Et face à lui, le conducteur peut opter pour un Digital Cockpit qui permet de personnaliser l’affichage des informations de conduite, du multimédia ou encore de la navigation sur un large écran de 10,25 pouces.

Et l’équipement suit la même tendance avec tout le nécessaire en termes de sécurité (aide au freinage d’urgence, surveillance des angles morts…) et, surtout, un Trailer Assist qui stabilise la remorque et facilite grandement les manœuvres. En puisant allègrement dans la liste d’options, le Caddy peut être aussi bien doté qu’une familiale haut de gamme !

Plus pratique, mais quelques bémols

Volkswagen a évidemment porté une attention particulière aux aspects pratiques : le Caddy peut s’équiper de deux portes latérales coulissantes (à ouverture électrique en option) permettant de charger une Europalette, et il est désormais possible de verrouiller l’espace de chargement indépendamment à l’aide de la télécommande. Deux longueurs d’empattement sont toujours disponibles, en de nombreuses variantes de carrosserie : ludospace, combi, double cabine, mobilhome (avec kitchenette intégrée) et, évidemment, fourgonnette.

Selon la configuration retenue, cette dernière affiche un volume utile de 3,1 ou 3,7 m³ sur le fourgon, et jusqu’à 767 kg de charge… seulement. Car si cette valeur sera bien suffisante dans l’absolu à la plupart des usages, elle est loin de la tonne permise par certains concurrents. Et ce n’est malheureusement pas la seule solution pratique qui manque à l’appel. Le catalogue ne comporte toujours pas de trace d’une éventuelle version 3 places, ni d’une cloison avec trappe pour permettre le chargement de longs objets. Peut-être ces équipements arriveront-ils plus tard…

Nouveaux horizons

Côté châssis, le Caddy reste étrangement fidèle à son train arrière rigide, alors qu’il repose sur la nouvelle plateforme MQB (celle de la Golf notamment) du groupe Volkswagen. Toutefois, l’amortissement est désormais confié à des ressorts hélicoïdaux, bien moins sautillants à vide que par le passé. Le confort reste cependant très « germanique », bien plus ferme qu’à la concurrence. Cela a l’avantage de participer au sentiment de précision de la conduite, et de limiter la prise de roulis. Mais il faudra y aller doucement sur route accidentée pour préserver les lombaires et le chargement.

Cela n’empêche pas le Caddy de faire preuve d’un réel agrément routier, notamment par sa position de conduite très proche de celle d’une voiture traditionnelle, mais aussi par le répondant du moteur diesel essayé, le 2.0l TDI de 102 ch, couplé à une boîte manuelle à six rapports (une automatique DSG est également proposée en option). Mieux vaudra toutefois ne pas trop suivre les recommandations de l’indicateur de changement de rapport, au risque de rouler quasi systématiquement en sous-régime.

Cette combinaison est pour l’heure le juste milieu de la gamme, entre les versions 75 et 122 ch du même moteur. En début d’année prochaine arriveront les motorisations essence (1.5l TSI 114 ch), ainsi que les variantes quatre roues motrices 4Motion. Elles seront suivies des motorisations hybrides et gaz naturel en 2022.

Vincent Hayez

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