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L’interprofession française étudie des pistes

Face au déclin jugé préoccupant du blé dur en France, Intercéréales étudie les pistes pour « améliorer la compétitivité de la filière et relancer la production et la transformation ».

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Afin de redynamiser l’activité « blé dur », l’interprofession française représentative de la production, la commercialisation et la première transformation de céréales lance une étude stratégique visant d’ici novembre à compléter les éléments de diagnostic existants sur la production de cette céréale dans les régions et préparer un plan d’action.

L’Association générale des producteurs de blé souligne la baisse des surfaces et de la production, qui ont été divisées par deux en dix ans, à 249.000 ha en 2020, et la situation économique difficile des producteurs.

Pareille évolution marque l’échec du plan de relance adopté en 2015 par l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer – FranceAgriMer –, qui visait un quasi-doublement de la production de blé dur à l’horizon 2020 ou 2025.

Une nouvelle feuille de route est aujourd’hui envisagée pour notamment faire du blé dur une culture d’avenir et rémunératrice, améliorer la compétitivité tout au long de la filière, relancer la production et la transformation, répondre aux attentes des clients et des consommateurs de couscous et de pâtes, note encore l’Agpb.

Pas de la flambée des prix

Par ailleurs, à la traîne face aux autres prix des grains, le blé dur connaît un manque d’attractivité préjudiciable à la reconstitution des stocks dans le monde. Les experts de la coopérative française Arterris n’envisagent pas de reconstitution des stocks cette année, après les bas niveaux de la dernière campagne liés notamment à un effet Covid de surconsommation. Au Canada, premier producteur mondial, une baisse des surfaces est à prévoir, conséquence d’une forte concurrence des autres matières premières avec des prix très intéressants.

Si les marchés des grains atteignent des sommets, celui du blé dur semble décorrélé, avec une relative stabilité des prix. Coté 100 €/t plus cher cet été, il n’affichait plus début février qu’une cinquantaine d’euros d’écart par rapport au blé tendre.

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