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Une alternative naturelle et wallonne au glyphosate annoncée pour 2026

La start-up gembloutoise Apeo vient de lever 6 millions d’euros. Sa mission : développer, homologuer et commercialiser des bioherbicides à base d’huiles essentielles en alternative au glyphosate

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En août dernier, des chercheurs de Gembloux Agro-Bio Tech ULiège annonçaient avoir découvert une alternative « aussi responsable qu’innovante » au glyphosate. Cette annonce a été suivie, en janvier dernier, par la création de la start-up Apeo (pour « Agronomical plant extracts & essential oils »), spin-off de l’université, destinée à accélérer le développement de cette alternative.

Afin que puisse se développer ce nouvel acteur, des bailleurs de fonds privés y investissement 3,7 millions d’euros. La Région wallonne, par l’intermédiaire de la DGO6 (économie, emploi, recherche), y injecte 2,4 millions d’euros. En parallèle, l’effectif de la société passe de 2 à 6 personnes. « En plus de partager nos valeurs, nos partenaires ont compris combien il était nécessaire d’envisager des solutions où se rencontrent science, agriculture et durabilité », explique Haïssam Jijakli, co-fondateur de la start-up.

Pour les particuliers et les agriculteurs

Ces produits phytosanitaires de nouvelle génération sont protégés par un brevet depuis décembre 2019. Une fois le processus d’homologation terminé, les bioherbicides d’Apeo seront lancés dans un premier temps sur les marchés européens et nord-américains. Ils seront commercialisés à l’attention des particuliers, au plus tard en 2026, et des professionnels du secteur agricole, d’ici 2028. Ces produits susciteraient également l’intérêt d’entreprises publiques.

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