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Maladies en froment: trop tôt pour juger de la pression des maladies

Les froments sont au stade plein tallage (BBCH22-28). Comme expliqué la semaine dernière pour l’escourgeon, la protection des cultures doit être raisonnée en fonction de la pression des principales maladies, des conditions météos annoncées et de la variété emblavée. Évaluer les pathogènes présents sur sa parcelle permet d’évaluer si l’infection est préjudiciable ou non.

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En froment, les maladies comme le piétin-verse, la septoriose et l’oïdium sont communément détectées dans les champs et c’est leur sévérité qui va indiquer les risques encourus par la culture. Les rouilles doivent être sous surveillance dès les premières détections notamment sur les variétés sensibles et un traitement spécifique est parfois nécessaire au stade 1er nœud pour ces variétés sensibles. La septoriose est à surveiller sur les variétés sensibles à partir du stade 32 (2ième nœud). Sur les variétés tolérantes, il est parfois possible de repousser le traitement contre cette maladie au stade dernière feuille.

Pour décider de la stratégie de protection fongique : il faut donc évaluer l’état sanitaire de sa parcelle en tenant compte de la variété, évaluer les pathogènes par ordre d’importance et le positionnement du/des traitement(s) sera fonction de cette analyse. Une ou deux applications fongicides suffisent généralement pour contrôler l’ensemble des maladies. L’intérêt ou non d’un traitement en montaison n’est à envisager qu’à partir de du stade 31.

Et la fertilisation ?

Ce n’est que lorsque les températures diurnes et nocturnes seront plus favorables, que l’élongation des premiers entre-nœuds pourra réellement démarrer. À ce moment, il y aura lieu de penser à apporter le second apport d’azote (lorsque l’on travaille avec un schéma en 3 fractions) ou d’appliquer le premier apport (lorsque l’on travaille selon un schéma 2 fractions).

A. Legrève, A. Nysten

, Groupe « maladies »

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