Les premiers élevages d’animaux à fourrure ferment leurs portes en Flandre

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À partir du mois d’avril, la compensation financière accordée aux propriétaires d’élevages d’animaux à fourrure sera réduite de 10 pour cent. En avril 2022, la prime sera encore diminuée de 10 % supplémentaires, de même qu’en avril 2023. « Les élevages d’animaux à fourrure restants seront bien moins indemnisés, mais c’est leur choix », a souligné M. Weyts. « Je les exhorte à s’arrêter aujourd’hui plutôt que demain. C’est mieux pour vous financièrement et, surtout, c’est mieux pour les animaux. »

« L’élevage d’animaux à fourrure est toujours rentable mais, en Flandre, nous avons décidé que le bien-être animal était plus important », a expliqué M. Weyts. « Tuer des animaux uniquement pour leur fourrure ou le gavage est aujourd’hui une pratique obsolète. »

Après la demande de cessation d’activité, une commission va déterminer la valeur de l’entreprise concernée. Sur base de cette estimation, un montant d’indemnité sera fixé pour l’arrêt des activités ou la conversion vers un autre type d’exploitation agricole.

L’élevage d’animaux pour la production de fourrure a été interdit ces dernières années en Région wallonne (2015) et dans la Région de Bruxelles-Capitale (2017), mais il s’agissait à chaque fois d’une interdiction symbolique puisqu’aucune ferme d’élevage d’animaux à fourrure n’est établie ni en Wallonie ni à Bruxelles. Le gavage, qui consiste à faire ingurgiter par la force un excès d’aliments, n’est pas interdit en Wallonie.

Belga

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