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Protection fongicide des escourgeons: les recommandations du Carah pour la saison en cours, sur base des résultats des essais passés

En matière de lutte contre les maladies fongiques, porter un regard attentif sur les résultats des essais menés par le Carah la saison dernière permet de mieux jauger l’efficacité des produits phytosanitaires disponibles sur le marché. Plusieurs recommandations peuvent ainsi être livrées, tant pour les traitements uniques que pour les programmes à deux traitements, pour la saison en cours.

Temps de lecture : 13 min

Débutons par une rétrospective sur la campagne 2019-2020, qui a été difficile dès le semis.

À l’automne, les pluies continues n’ont laissé que peu de fenêtres pour semer les céréales. Une bonne partie de l’escourgeon a été implantée environ 15 jours plus tard que les années précédentes. Cet excès d’eau a pu pénaliser la levée et le développement de la culture, a fortiori en sol hydromorphe. La forte pluviométrie a également favorisé le lessivage de l’azote. Au final, les reliquats azotés étaient assez faibles au printemps. Cette période humide aura tout de même eu l’avantage d’alimenter les réserves en eau avant le printemps à venir.

Les conditions humides de cet automne ont également favorisé le désherbage chimique. Lorsqu’ils ont pu être effectués, les désherbages d’automne ont montré une bonne efficacité mais, quelques fois, aussi des phénomènes de phytotoxicité parfois assez marqués sous forme de jaunissements et de tassement des cultures.

Concernant les ravageurs, les températures douces à l’automne et en hiver ont favorisé la prolifération des pucerons, notamment en Hainaut. Les conditions climatiques leur ont permis de s’installer dans les parcelles en automne. Ils ont nécessité une à deux applications d’insecticides.

Les températures douces en janvier et février ont accéléré le développement des plantes si bien qu’à la sortie de l’hiver, les orges avaient partiellement rattrapé leur retard. Le tallage s’est néanmoins montré inférieur à la moyenne, nettement en retrait en sols hydromorphes et pour les semis plus tardifs.

Des rendements très disparates

À partir de début mars et jusqu’à fin avril, très peu de pluies ont été enregistrées. Le stress hydrique a été important, surtout en sols superficiels, parfois compensé par de petits épisodes de pluie.

La sécheresse durant la montaison a parfois pénalisé la densité d’épis de façon variable selon le type de sol. Cette sécheresse a aussi limité l’efficacité de la seconde fraction azotée, parfois réalisée dans le sec, accentuant le stress azoté induit par la sécheresse. Le retour des pluies en mai a été plus favorable aux apports de dernière feuille.

À ceci, il faut ajouter les quelques « coups de froid » printaniers qui ont pu provoquer des problèmes de stérilité d’épis sur orge d’hiver.

Heureusement, les bons rayonnements durant la montaison et le remplissage, ainsi que le retour de quelques pluies en mai-juin ont permis de compenser le manque d’épis et de fertilité des épis.

Par la suite, les conditions de remplissage ont été favorables, avec à la clé de bons poids de mille grains.

En 2020, la pression en maladies a été particulièrement limitée. Au début du printemps, quelques maladies étaient présentes dans les parcelles, mais, du fait de la sécheresse qui a suivi, une bonne partie de celles-ci a été stoppée ou ralentie. En orge d’hiver, l’heminthosporiose, la rhynchosporiose et la ramulariose ont brillé par leur quasi-absence dans les essais. Par contre, la rouille naine est restée bien présente durant toute la saison.

Au final, les rendements affichent de grandes disparités selon les conditions pédo-climatiques. En effet, les sols plus superficiels, très impactés par le stress hydrique, accusent parfois de grosses pertes de rendement. C’est également parfois le cas pour les sols hydromorphes, saturés en eau durant l’hiver. Généralement, les meilleurs rendements ont été enregistrés dans les limons profonds à bon drainage.

Les maladies sous la loupe

Du côté des maladies, toutes n’ont pas montré la même propagation ou agressivité.

  Helminthosporiose (Helminthosporium teres)

Cette maladie très dommageable, favorisée par des températures plus élevées que la rhynchosporiose, a été assez discrète dans les essais du Carah en 2020.

Certaines souches d’helminthosporiose montrent des résistances à certaines strobilurines voire aux SDHI. Il faudra dès lors s’orienter vers les produits encore efficaces lors du choix du programme de traitement.

  Rhynchosporiose (Rhynchosporium secalis)

La rhynchosporiose est souvent présente sur les feuilles les plus anciennes à la sortie de l’hiver. Le repiquage de la maladie sur les feuilles supérieures sera d’autant plus efficace durant la montaison que l’inoculum est abondant et que les conditions climatiques sont fraîches et humides. Ce n’est que lorsque la maladie parvient sur le feuillage supérieur que les dégâts peuvent être significatifs.

En 2020, la maladie, présente sur certaines variétés au printemps, n’a pas rencontré les conditions propices à son développement par la suite.

  Rouille naine (Puccinia hordei)

Depuis 6 ans cette maladie se montre particulièrement agressive. Les premiers symptômes sont apparus tôt, à la faveur d’un hiver doux, et leur progression a suivi le développement de la plante durant toute la montaison.

  Oïdium (Erysiphe graminis)

Cette maladie était présente à la sortie de l’hiver mais n’a plus progressé par la suite.

  Ramulariose ( Ramularia collo-cygni )

La vigilance est de mise chaque année car la lutte contre la ramulariose reste essentiellement préventive.

Cette maladie de fin de cycle, souvent associée à d’autres symptômes (du type grillures), forme de petites taches de 2 à 5 mm de long qui suivent les nervures et sont visibles sur les deux faces de la feuille. Cette maladie qui se montre résistante à de nombreuses substances actives, est restée quasi absente dans les essais en 2020. Dans ces conditions, elle n’a pas eu impact sur le rendement.

  Taches léopard

Elles étaient peu présentes en 2020. Les fongicides montrent une certaine efficacité à limiter les symptômes qui, pour rappel, n’ont pas une origine cryptogamique directe mais seraient liés à la capacité des variétés à produire, en assez grande quantité, de la superoxyde dismutase, une enzyme capable de juguler les effets oxydants de la lumière.

Comparer plusieurs programmes entre eux

Les essais du Carah avaient pour objectif de comparer une série de programmes entre eux ( figure 1 ). Ils se situaient à Ath et à Molembaix, respectivement sur les variétés KWS Orbit et Creative ( tableau 1 ).

CARAH1

Figure 1: rendement (à gauche) et surface F1 + F2 + F3 nécrosée par les maladies (à droite) au 08/06/2020 des traitements uniques au stade 39 et doubles aux stades 31 et 39 pour les essais d’Ath sur la variété KWS Orbit et de Molembaix sur la variété Creative; Carah 2020 (les barres gris foncé représentent les traitements uniques; les barres en gris clair représentent les doubles traitements; la barre noire représente le témoin non traité).
Figure 1: rendement (à gauche) et surface F1 + F2 + F3 nécrosée par les maladies (à droite) au 08/06/2020 des traitements uniques au stade 39 et doubles aux stades 31 et 39 pour les essais d’Ath sur la variété KWS Orbit et de Molembaix sur la variété Creative; Carah 2020 (les barres gris foncé représentent les traitements uniques; les barres en gris clair représentent les doubles traitements; la barre noire représente le témoin non traité).

En 2020, la pression modérée des maladies n’a pas permis de bien discriminer les modalités. En effet, ces essais se caractérisaient par une très faible présence de maladies telles que l’helminthosporiose, la rhynchosporiose et la ramulariose. C’est la rouille naine qui a occasionné le plus de dégâts cette année-là.

À l’exception de certains objets maintenus à titre de comparaison, les modalités testées en 2020 n’intégraient plus ni l’epoxiconazole, ni le chlorothalonil. Le tableau 2 regroupe la liste des produits utilisés.

CARAH2

  Programmes à un traitement

Du point de vue du rendement, les traitements uniques ont permis un gain de rendement moyen de l’ordre de 725 kg/ha par rapport au témoin non traité (figure 1). Ils ne se différencient statistiquement pas entre eux. Il est néanmoins possible de dégager certaines tendances.

Les quatre modalités procurant le meilleur rendement sont, dans l’ordre :

– Aviator Xpro 1 l/ha ;

– Ascra Xpro 1,2 l/ha + Prozeb Extra 75 WG 2 kg/ha ;

– Ascra Xpro 1,2 l/ha + Bravo 1 l/ha ;

– Fandango Pro 1,75 l/ha.

Parmi celles-ci, le mélange avec Ascra Xpro 1,2 l/ha associé à Prozeb Extra 75 WG 2 kg/ha se montre performant.

D’autre part, à l’image des résultats d’efficacité obtenus sur maladies à Ath en 2019 où la ramulariose était présente, le mancozèbe (contenu dans le Prozeb Extra 75 WG) pourrait constituer une solution très temporaire (son retrait d’agréation étant programmé pour 2021 ; lire Le Sillon Belge du 8 avril) en tant que partenaire dans la lutte contre cette maladie mais n’apporte rien de plus que le partenaire chlorothalonil du point de vue du rendement.

L’efficacité du partenaire soufre sur ramulariose, testée via le mélange Ascra Xpro 1,2 l/ha associé de Cosavet 3 kg/ha, n’a pas pu être évaluée en l’absence de la maladie en 2020. Dans les conditions de cette année-là, il semble que le soufre, utilisé comme partenaire, n’apporte rien de plus que le chlorothalonil ou le mancozèbe en termes de rendement.

  Programmes à deux traitements

Parmi les programmes à deux traitements (stades 31//39), cinq d’entre eux se distinguent :

– Artina 0,4 + Protendo 250EC 0,4 // Ascra Xpro 1,2 l/ha ;

– Kestrel 1 l/ha // Priaxor 0,9 + Caramba 90 EC 0,9 l/ha ;

– Fandango Pro 1,5 // Librax 1,25 l/ha ;

– Simveris 1 + Comet New 0,5 // Ascra Xpro 1,2 l/ha ;

– Protendo 0,7 // Ascra Xpro 1,2 l/ha ;

Le gain moyen de ces cinq T1 est cependant limité à environ 225 kg/ha en moyenne, ce qui payait en 2020 un traitement T1 à 40 € pour un prix de l’escourgeon à 180 €/t (figure 1).

Avec quelle efficacité sur les maladies rencontrées ?

Les essais permettent d’évaluer l’efficacité des produits et matières actives selon les maladies rencontrées.

  Helminthosporiose

Les essais de ces quatre dernières années ont permis de mettre en évidence une faiblesse des produits à base de SDHI à l’égard de l’helminthosporiose, liée à des résistances. Les essais ont aussi montré l’efficacité encore non négligeable des strobilurines sur cette maladie malgré les phénomènes de résistance partielle à certaines d’entre elles (mutation F129L).

En cas de forte pression en helminthosporiose, il est donc conseillé de favoriser les mélanges dits « trois voies » : triazole + SDHI + strobilurine lors du traitement à la dernière feuille. Ces traitements sont cependant coûteux. Il est donc important de bien connaître la sensibilité des variétés emblavées avant de les utiliser. Ce traitement ne sera pas valorisé sur une variété résistante à l’helminthosporiose.

Les produits contenant une strobilurine sont les suivants : Amistar, Globaztar, Comet New, Delaro, Fandango (Pro), Priaxor EC, Variano Xpro, Balaya, Revytrex et Mizona. Ce sont les principaux, sachant qu’en termes d’efficacité : pyraclostrobine > trifloxistrobine > fuoxastrobine > azoxystrobine.

Parmi les triazoles, le prothioconazole (Input, Protendo…) donne encore les meilleurs résultats.

  Rhynchosporiose

La rhynchosporiose est quasi absente dans les essais depuis 2013. L’année 2013 nous avait permis de constater que l’Aviator Xpro et le Bontima étaient très efficaces.

Les strobilurines complétées par une triazole restent efficaces (Fandango, Triazole + Comet, Amistar, Globaztar…)

Ces différents mélanges peuvent constituer les bases d’un traitement de montaison.

  Rouille naine

Ces quatre dernières années, propices à la rouille naine, nous ont permis de confirmer que les SDHI et les traitements du type « strobilurine + triazole » permettent généralement de lutter le plus efficacement contre cette maladie.

Les traitements effectués à la dernière feuille s’avèrent parfois un peu trop courts en rémanence sur rouille mais, dans ce cas, les dégâts provoqués sont limités. Contre la rouille naine, les SDHI à dose réduite, à l’instar de l’Aviator Xpro 0,5 l/ha, montrent une efficacité plus faible. Le Fandango conserve une très bonne efficacité.

Les programmes affichent tous une bonne performance.

En T1, dans un programme à deux traitements, les traitements suivants se sont montrés performants :

– Fandango 0,8-1 l/ha, Fandango pro (1,25 l/ha)

– Comet New 0,25 l/ha en mélanges

– Input 0,8 l/ha (ou Protendo)

– Simveris ou Artina…

  Oïdium

Efficace contre l’oïdium, l’Input peut aussi convenir à la lutte contre cette maladie. Le Flexity convient également.

  Ramulariose et taches atypiques

Il peut coexister différents types de taches d’origine différente.

Premièrement, on retrouve des taches du type «  taches léopard » liées aux variations brusques de luminosité. Certains essais ont clairement montré un effet positif des fongicides sur ces symptômes, proportionnel au nombre de traitements.

Ensuite, on observe des taches du type «  grillures ». Seule la surface exposée à la lumière présente des grillures. Il semble qu’un excès de rayonnement soit à l’origine des taches et que la présence de pollen soit un facteur aggravant. Lorsque ces grillures s’accompagnent de pollen, elles sont souvent qualifiées de « grillures polliniques ». Dans les cas graves, les nécroses peuvent se voir à la face inférieure des feuilles.

Enfin, on retrouve des taches du type «  ramulariose », une maladie due à un champignon pathogène (Ramularia collo-cygni). Les taches sont brunes rectangulaires entourées d’un liseré chlorotique. Ces taches évoluent rapidement vers le dessèchement du feuillage. Le champignon se maintient après récolte sur les repousses et semences.

Les résultats observés à la récolte dépendront notamment  du choix des traitements effectués au printemps.
Les résultats observés à la récolte dépendront notamment du choix des traitements effectués au printemps. - J.V.

Le prothioconazole (Fandango, Input, Delaro, Kestrel…) est la triazole la plus efficace pour lutter contre la ramulariose. Il donne des résultats proportionnels à la dose de matière active appliquée. Le mancozèbe pourrait encore être une alternative très temporaire au chlorothalonil (retrait du marché prévu pour 2021), que ce soit en association aux SDHI, triazoles ou strobilurines.

Le mefentrifluconazole (lire Le Sillon Belge du 15 avril), agréé fin juin 2020 et non testé par le Carah, semble posséder une efficacité intéressante notamment sur ramulariose et peut constituer une solution d’avenir dans la lutte contre cette maladie, qui ne manquera pas d’être évaluée dans le réseau d’essais.

Attention : le caractère tardif et peu prévisible de la maladie doit être intégré lors du choix du traitement de dernière feuille.

En pratique, quelles recommandations suivre au champ ?

Les essais au champ permettent de livrer plusieurs recommandations pour les programmes à un, deux et trois traitements dont un récapitulatif figure au tableau 3.

CARAH3

  Recommandations en traitement unique

L’efficacité des SDHI n’est plus assurée face aux populations d’helminthosporiose résistantes. Parmi les produits à base de SDHI, les produits qui contiennent une strobilurine donnent les meilleurs résultats.

Contre la rouille et la rhynchosopriose, l’efficacité des SDHI n’est pas remise en question.

Il semblerait que le mancozèbe puisse être une alternative temporaire au chlorothalonil – que ce soit en association aux SDHI, triazoles ou strobilurines – pour lutter contre la ramulariose. Le mefentrifluconazole (lire Le Sillon Belge du 15 avril), agréé fin juin 2020, semble aussi posséder une efficacité intéressante notamment sur ramulariose et peut constituer une solution d’avenir dans la lutte contre cette maladie

Les mélanges repris au tableau 3 restent ceux recommandés en 2021. Et parmi les anciennes références, qui seront encore utiles sur variétés plus résistantes, il est encore possible d’opter pour : Delaro 0,8 l/ha ou Fandango 1,25 l/ha (Fandango Pro 1,75 l/ha) + Mancozèbe 75 % à 2 kg/ha

  Recommandations en programme à deux traitements

En double traitement, même si c’est la qualité du fongicide de dernière feuille (T2) qui conditionne l’efficacité du programme, le traitement de montaison (T1) montre qu’il peut limiter la progression des maladies. Ce programme assure plus de régularité dans les cas difficiles (maladies précoces ou variétés sensibles) mais manque souvent de rentabilité à dose pleine.

L’impact du traitement de montaison sur le rendement est lié à la qualité du T2. Si le T2 se montre très efficace, le T1 perd de son intérêt économique !

Les SDHI sont à réserver aux traitements de dernière feuille. L’utilisation de deux SDHI dans un programme est à éviter, dans un souci d’alternance des familles. D’autres solutions sans SDHI, tout aussi performantes, sont à privilégier en montaison.

Les mélanges à base de strobilurines en T1, même à demi-dose, constituent une solution intéressante avec des rendements nets parmi les plus élevés (voir figure 2). En utilisant une SDHI en T2, l’alternance des familles fongicides est respectée.

Les essais de traitements à doses réduites ont montré qu’il pouvait être économiquement intéressant de jouer sur la dose du T1.

Pour le choix du T1, on peut opter soit pour une strobilurine ou pour une triazole ou pour un mélange des deux, en privilégiant l’alternance des matières actives et des modes d’action dans le programme. On misera, par exemple, sur un mélange strobilurine + 1/2 triazole (tableau 3). Parmi les triazoles, seules ou en mélanges, le choix est de moins en moins large (tableau 3).

Pour le T2, on peut se référer aux recommandations en traitement unique, ci-dessus, et au tableau 3.

  Recommandations en programme à trois traitements

Les programmes à trois traitements aux stades 31-32//39//55, à doses réduites et en respectant l’alternance des produits, avec notamment une application de prothioconazole (Kestrel) à l’épiaison ont pour atout une meilleure rémanence sur la ramulariose en l’absence de chlorothalonil mais sous-performent en l’absence de cette maladie comme en 2019 et 2020.

La figure 2 montre le gain de rendement brut et net des traitements uniques et doubles depuis deux ans.

Figure 2: gain de rendement (histogramme foncé + clair) et gain de rendement net (histogramme foncé – obtenu en soustrayant du rendement à l’ha le coût du traitement exprimé en kg/ha pour un escourgeon à 165€/t) des traitements uniques et doubles, obtenus en moyenne sur les années 2019-2020 (Xpro = produits de la gamme Xpro).
Figure 2: gain de rendement (histogramme foncé + clair) et gain de rendement net (histogramme foncé – obtenu en soustrayant du rendement à l’ha le coût du traitement exprimé en kg/ha pour un escourgeon à 165€/t) des traitements uniques et doubles, obtenus en moyenne sur les années 2019-2020 (Xpro = produits de la gamme Xpro). - J.V.

Un dernier conseil

Pour préserver le plus possible les produits de l’apparition de résistances chez les agents pathogènes, il est conseillé de n’utiliser une substance active qu’une seule fois par saison. Privilégiez l’alternance et le mélange avec les autres substances actives disponibles dans les différents produits mis sur le marché.

D’après Olivier Mahieu

Carah

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