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Le Bac Agro de Ciney (HEPN): le point de rencontre entre l’humain et la nature

Si près de 150 étudiants sont inscrits actuellement, ce sont près de 1.200 diplômés qui sont déjà sortis du département des sciences agronomiques et ingénierie biologique de la Haute Ecole de la province de Namur (HEPN).

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Au sein du bachelier en agronomie de Ciney, la priorité pédagogique est placée sur des enseignements concrets au sein desquels les laboratoires, les visites, les sorties occupent une place importante.

Pour assurer un enseignement qualitatif, l’établissement s’appuie sur un équipement de pointe (Laboratoires de Chimie, Biologie et Microbiologie et d’analyses instrumentales équipées de différentes méthodes chromatographiques et/ou spectroscopiques). En outre son positionnement au cœur d’un réseau professionnel cinacien qui reprend notamment, le pôle fromager de l’EPASC, l’Office Provincial Agricole, l’Arsia, Elévéo… C’est au carrefour de toutes ces compétences que s’érigera dans les prochains mois leur futur bâtiment.

Des débouchés divers

Les étudiants issus du Bac Agro travaillent dans des domaines professionnels variés, que ce soit en Belgique ou à l’étranger, comme la production alimentaire (fromagerie, brasserie, contrôle qualité), l’environnement (comme éco-conseiller, animateur en ferme pédagogique, gestionnaire de réserve naturelle, conseiller en énergie ou matériaux durables…) ou dans des exploitations agricoles en tant qu’éleveur, viticulteur…

Le domaine des Biotechnologies n’est pas en reste dans notre pays, avec plus de 300 entreprises innovantes. Un secteur qui cherche plusieurs milliers de collaborateurs par an.

Des stages formateurs

Le bachelier en agronomie est avant tout un homme de terrain qui devra assumer rapidement des responsabilités spécifiques de cadre moyen dans des environnements professionnels divers dont les aspects sont très multiples et changeants. La mouvance est permanente, la réalité n’est jamais facile à appréhender. Dès lors, une adaptation constante est plus que jamais indispensable.

L’objectif du stage est donc d’assurer une formation solide et équilibrée, de nature à faciliter l’intégration de l’étudiant dans le monde du travail.

Il a également une autre raison d’être : la réalisation d’un travail de fin d’études (TFE).

Si certains étudiants choisissent de réaliser leur stage à l’étranger, la crise sanitaire a poussé les étudiants à rester en Belgique.

Lancer son projet

La formation a également propulsé de jeunes pionniers dans leurs projets de vies. Les possibilités sont diverses et ce dans tous les secteurs de l’agronomie. Parmi les diplômés, des étudiantes s’investissent dans l’abeille noire, la vie dans l’espace, le vin, la mozzarella de bufflonnes, les énergies nouvelles, la séquestration du carbone ou simplement maréchal-ferrant ou l’école à la ferme. Les garçons ne sont pas en reste en agissant par exemple dans la protection des loups, le biomimétisme, l’agriculture digitale, la biomasse énergie, l’élevage de bisons ou d’insectes, les biotechnologies, la production de vaccins et bien d’autres domaines.

Du Nord (Pologne) au Sud (Madagascar) ; de l’Est (Nouvelle-Zélande) à l’Ouest (Canada), de l’entreprise familiale à la multinationale, dans tous les domaines du vivant, les portes sont ouvertes aux jeunes désireux d’apprendre et de se lancer pleinement dans leurs rêves.

Des passerelles existent

Une fois le bachelier en poche, il est tout à fait possible de poursuivre ses études vers un master universitaire. En Haute École, les étudiants sont opérationnels, notamment via les stages pratiques qu’ils réalisent. À l’université, ils ont l’occasion d’être confrontés à un autre type d’enseignement, essentiellement axé sur la recherche. Leur cursus leur permet donc de disposer d’outils pour s’intégrer aux exigences du monde universitaire.

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