Accueil Economie

Libre-échange commercial: la France défend les «clauses miroirs»

La France va promouvoir l’instauration de « clauses miroirs » dans les accords commerciaux de libre-échange lors de sa présidence de l’Union européenne au premier semestre 2022, afin de vérifier si les normes sanitaires des produits agricoles importés sont équivalentes à celles du pays où ils arrivent.

Temps de lecture : 2 min

La présidence française de l’Union européenne doit porter fièrement la question des clauses miroirs », a déclaré mardi le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie. « C’est pour moi une sortie d’une dépendance vis-à-vis de ces systèmes de production qui ne respectent pas nos standards », a-t-il ajouté en ouverture du « Grand Rendez-vous de la souveraineté alimentaire » organisé en visioconférence par le Conseil de l’Agriculture française (CAF).

Alors que le rang de la France a reculé dans le commerce international de produits agricoles et alimentaires, les organisateurs de ce colloque ont souhaité interpeller les responsables politiques dont ils attendent un « sursaut ». « Cette dépendance aux importations crée une deuxième dépendance qui est encore plus dangereuse. C’est en fait une dépendance à des systèmes de production qui ne respectent pas aujourd’hui nos propres standards », a dit M. Denormandie.

Il a également souhaité au niveau européen ne pas créer de « distorsions de concurrence ». Il a cité le cas de la betterave à sucre touchée dans l’Hexagone par une maladie de la jaunisse après l’interdiction par la France des néonicotinoïdes, une famille d’insecticides controversés car « tueurs d’abeilles », réautorisés depuis cette année de manière encadrée.

Belga

A lire aussi en Economie

Le déclin de la production belge d’aliments pour animaux s’est stabilisé en 2023

Economie La baisse de la production belge d’aliments pour animaux en 2023 a été limitée à -3%, là où elle enregistrait encore une chute de 6% l’année précédente. Le secteur belge de l’alimentation animale a également enregistré une baisse limitée de son chiffre d’affaires, qui s’élève à 6,5 milliards d’euros, ce qui le place en 7e position au sein de l’Union européenne. La part du secteur de l’alimentation animale par rapport à l’ensemble du secteur alimentaire est restée relativement stable à 9%.
Voir plus d'articles