Comment bien stocker le fumier au champ?
Une étude de GRENeRA (Gembloux Agro-Bio Tech), partenaire scientifique de Protect’eau, a montré que les quantités de nitrate perdu dans le sol sous un tas de fumier sont variables (250 kg N-NO3/ha en moyenne) et peuvent être deux à dix fois supérieures au reliquat azoté mesuré ailleurs sur la parcelle. Dans le but de protéger les ressources en eau, le Programme de Gestion Durable de l’Azote (PDGA) définit des règles à suivre pour le stockage d’engrais de ferme au champ. Petit pense-bête.
Sont autorisés pour le stockage au champ les fumiers bovins et porcins. Les composts dont la teneur en matière sèche (MS) est au minimum égale à 35 % sont également autorisés. Enfin, les effluents de volaille peuvent aussi être stockés au champ, pour autant que leur teneur en matière sèche soit de 55 % au minimum.
Où stocker sur mon champ ?
L’emplacement de stockage doit se situer à minimum 20 mètres de tout point d’eau (eau de surface, égout, piézomètre, ouvrage de prise d’eau). La topographie ou un dispositif spécifique rendent impossible l’écoulement de jus vers le point d’eau ? Alors cette distance peut être réduite à 10 mètres.
Enfin, le stockage est strictement interdit sur un point bas du relief, en zone inondable ou sur une pente de plus de 10 %.
Quand et pendant combien de temps ?
Un enregistrement nécessaire ?