Triticale: les recommandations pour la protection contre les maladies

La rhynchosporiose ne doit pas être  confondue avec la septoriose.
La rhynchosporiose ne doit pas être confondue avec la septoriose. - WR. Meza

La rouille jaune ainsi que la rhynchosporiose restent présentes dans les parcelles semées avec des variétés sensibles. La rhynchosporiose ne doit pas être confondue avec la septoriose qui n’est toujours pas présente dans notre réseau.

En ce qui concerne la protection contre les maladies, les recommandations sont :

– sur les parcelles qui sont au stade 2e nœud (BBCH 32) et qui présentent une pression de rhynchosporiose et/ou de rouille jaune importante, un traitement fongicide à base de triazole peut être envisagé. En absence des maladies à ce stade, le traitement principal est à envisager à la dernière feuille étalée (BBCH 39).

– sur les parcelles qui sont seulement au stade 1er nœud (BBCH 31) et qui présentent une pression de rouille jaune importante, un traitement à base de triazole peut être envisagé afin de stopper la maladie. Ce traitement aura également un effet sur la rhynchosporiose si celle-ci est présente dans la culture. Ensuite, au stade 2e nœud (BBCH 32), environ deux semaines plus tard, il faudra réévaluer la pression des maladies pour envisager éventuellement un nouveau traitement. Dans les parcelles exemptes de rouille jaune actuellement, la situation devra être réévaluée au stade 2e nœud (BBCH 32). En absence de maladie au stade 2e nœud (BBCH 32), le traitement principal est à envisager à la dernière feuille étalée (BBCH 39).

À ce stade de la culture une observation de chaque parcelle est nécessaire afin d’évaluer la pression de maladies et la nécessité d’un traitement fongicide.

À partir de la dernière feuille pointante (BBCH 37), la dernière application de l’engrais azoté peut être réalisée. Vu les conditions de sécheresse actuelles, la forme solide est à privilégier afin de limiter les pertes par volatilisation et les brûlures sur le feuillage.

Les parcelles qui sont à risque et qui n’ont pas encore été protégées contre la verse, peuvent encore l’être. Une parcelle est considérée à risque lorsqu’elle présente un peuplement dense, une variété sensible à la verse et une forte disponibilité en azote.

D’après le CePiCOP

, le 3 mai 2022

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