Accueil Hors-texte

Un capteur d’insectes pour évaluer la qualité du sol

Temps de lecture : 2 min

Syngenta montre un intérêt croissant pour la santé et la biodiversité des sols. La firme a donc développé un nouveau capteur d’insectes du sol, ciblant plus particulièrement les acariens et les collemboles. Celui-ci est actuellement à l’essai sur l’exploitation de Christophe et Ferdinand Jolly, à Ittre, faisant partie du réseau de fermes Interra dans lequel le phytopharmacien effectue des essais, démonstrations et formations en collaboration avec les agriculteurs, autorités et instituts de recherche.

Biodiversité, qualité et stabilité

Développé en partenariat avec l’institut hongrois de recherche en pédologie Atk-Taki, ce capteur réalise de manière autonome une évaluation écologique de la biodiversité du sol. Il fournit aux cultivateurs des informations simples concernant la qualité de leurs parcelles.

Le capteur se compose d’un cône, surmonté d’un tamis sur lequel placer un échantillon de sol. Une lampe le surplombe. Une fois allumée, celle-ci chauffe l’échantillon, ce qui incite les insectes à se déplacer vers le bas. Ils tombent alors dans le fond du cône ou un capteur, relié à un ordinateur, procède à l’identification et au comptage des collemboles et acariens. « Il s’agit là des principaux indicateurs biologiques de la qualité du sol », précise Miklós Dombos, chercheur principal auprès de l’Atk-Taki. Et d’ajouter : « La spécificité de cet outil réside dans le logiciel du capteur qui analyse également la qualité biologique du sol et la stabilité des écosystèmes ».

Christophe Jolly étudie, pour sa part, les possibilités d’application de cette technologie à ses pratiques agricoles quotidiennes : « Existe-t-il, par exemple, une différence visible entre mes parcelles bio et mes parcelles conventionnelles ? Quel est l’effet de mes différentes cultures sur la vie du sol ? J’espère que ce capteur pourra me fournir de plus amples informations à ce sujet ».

Et Edward van der Linden, New Farming Technology Lead Benelux, de conclure : « Syngenta souhaite développer des solutions pour améliorer la biodiversité et la santé des sols. Des données précises en provenance du terrain, qui mesurent l’impact réel des pratiques sur la vie du sol, sont indispensables pour cela ».

A lire aussi en Hors-texte

Voir plus d'articles