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L’agriculture d’aujourd’hui et de demain en débat à la fête des moissons, à l’abbaye de Bonne Espérance

Marier tradition et modernité sera le fil rouge de cette 27è  édition de la Fête des moissons organisée à l’Abbaye de Bonne Espérance, le week-end des 20 et 21 août. Pour le monde agricole, c’est un peu l’occasion de croiser ses préoccupations d’aujourd’hui avec des images de tradition.

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Au départ, cette fête a commencé par une concentration des ancêtres de nos tracteurs qu’on rejoint les chevaux de trait, veaux, vaches, couvées, artistes et artisans. Depuis 10 ans, l’ancrage agricole régional se traduit par la présence de l’Institut agricole d’Ath et du Carah.

L’Abbaye de Bonne Espérance, près de Binche, n’a cessé de s’adapter à l’évolution des temps. Monastère jusqu’à la Révolution Française, petit séminaire après la Restauration, collège en internat d’abord, ouvert à tous et à toutes par la suite. C’est un lieu de rencontre dans une vaste plaine faite de terroirs bien différenciés. Deux villages voisins portent des noms significatifs : Vellereille-le-Sec où s’épanouit le célèbre vin « Ruffus », dans le calcaire, et Vellereille-les-Brayeux, jadis marécageux, où se trouve l’abbaye.

Dans cet ensemble, l’agri-village se veut un lieu d’échanges entre agriculteurs, avec leurs institutions et avec le grand public. Au « Café de l’agriculture », des conférences-débats seront organisées.

Au « Café de l’agriculture »

Le samedi après-midi, c’est le Collège des producteurs qui mènera ces débats sur le thème de la diversité des modes de productions : conventionnel, bio, agroécologie, permaculture… Thomas Schmit lancera les débats avec la participation du Ceta de Thudinie, la ferme de l’UCLouvain et d’autres experts et agriculteurs. Il sera aussi question de l’intérêt d’augmenter la teneur en carbone dans nos sols avec Soil Capital.

Le dimanche, en fin de matinée, Julien Louviaux, du Carah, fournira des clés pour ceux qui s’intéressent à la vigne. Avec l’association des vignerons amateurs « Les Cordeliers de Saint-Vincent », c’est l’occasion unique d’envisager l’idée de produire son propre vin.

L’après-midi, d’autres débats permettront aux agriculteurs de s’informer sur les différentes manières d’aborder le volet énergétique à la ferme. Avec Valbiom et d’autres intervenants, il sera question de biométhanisation et de valorisation du bois. Il sera aussi question d’agriculture de précision, notamment au niveau des stations météo à la ferme avec Waldigifarm.

Enfin, François-Xavier Warnitz, conseiller Maec chez Natagriwal, présentera les opportunités des nouvelles mesures agro-environnementales avec la participation du Groupement d’intérêt cynégétique de la Haute Sambre.

Au-delà des images d’Epinal rappelant « le bon vieux temps », c’est aussi l’agriculture d’aujourd’hui et de demain qui sera mise en débat au cœur de la manifestation. C’est l’occasion pour tous ceux qui se battent avec elle et pour elle de s’y manifester.

JMP

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