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On dirait le sud…

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La planète se réchauffe. Avec ce beau printemps et cet été, on se croirait dans le sud de la France, en Corse, en Italie… en Nouvelle-Calédonie !

« On dirait le sud, le temps dure longtemps et la vie sûrement plus d’un million d’années, et toujours en été »…, nous chantait Nino. Oui, la vie durera ! Mais avec ou sans nous ? Nous qui gaspillons à tour de bras les ressources de notre belle terre. Du pétrole ? Quand il n’y en a plus, il y en a encore. C’est comme la ligne d’horizon, on avance, elle est toujours là/ Ah, les imbéciles ! La quantité en est comptée depuis 1850. On le puise, on l’épuise. Idem pour le gaz et le charbon. Pourtant, on pourrait croire au déclin du charbon… C’est vrai en Europe mais ailleurs ! On en exploitait 700 millions de tonnes en 1900, on parle de 8,5 millions en 2016. En production d’électricité, il se taille la part du lion : 70 % du marché en Inde, 35 % en Afrique du Sud, 35 % aux USA, 70 % en Australie, 50 % en Allemagne. Ce charbon affiche un impact noir, très noir : le dioxyde de soufre (pluies acides), les cendres à ciel ouvert, les émissions de CO2 qui contribuent à la croissance des sécheresses, inondations et autres phénomènes extrêmes.

Les investissements mondiaux pour la recherche et l’exploitation du pétrole et du charbon sont jusqu’à 40 fois plus importants que ceux pour les énergies renouvelables jugées peu rentables. Pour l’électricité, l’éolien, le solaire ; l’hydraulique et les méthanisateurs ne représentent que 8 % de la production.

Le nucléaire et ses déchets dont on ne sait que faire font peur. Il a néanmoins l’avantage de ne pas réchauffer la planète et d’être rentable économiquement.

En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées », disait une pub des années ‘75. Allez donc voir la facture d’électricité des Français, elle fait rêver. Sans être pro nucléaire, il faut admettre qu’en attendant mieux, et même beaucoup mieux des chercheurs de demain, il faudrait limiter les centrales aux énergies fossiles. Ne pas en construire d’autres, simplement laisser « s’user » celles existantes. Gardons en tête les 2ºC à ne pas dépasser d’ici 2100.

Apprenons à consommer moins d’énergie. Au quotidien, de simples gestes peuvent faire la différence. L’électricité la moins chère est celle qu’on n’a pas utilisée. Il y a du linge étendu sur la terrasse et c’est joli… On dirait le Sud… le temps dure longtemps et la vie sûrement…

Manou de Warneton

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