C’est la saison où le jour reçoit le baiser d’une lumière encore faible sur son cœur gris. Comme nous attendons le débarquement du lilas sur le rivage de nos paupières. En pourparlers avec eux-mêmes, machines et outils mènent un entretien que le temps ne s’évertuerait jamais à interrompre. Dans la grange aux murs encore habillés de froid, Cédryc Henry de Frahan manie son métier avec la douceur d’une passion sans déclin.