Accueil Economie

«On ne peut pas avoir une mobilisation pareille et ne pas obtenir de réponse»

Alors que plus d’un millier de tracteurs ont déjà été recensés par la police bruxelloise dans la capitale jeudi matin, le président de la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA), Florian Poncelet, estime que la durée du mouvement «dépendra des réponses obtenues» à l’issue du sommet européen qui se tient à Bruxelles. «On ne peut pas avoir une mobilisation pareille et ne pas obtenir de réponse», a-t-il déclaré sur place à l’agence de presse Belga.

Temps de lecture : 2 min

Les fumées noircissent le ciel et les jets de pétards rythment la matinée place du Luxembourg, en face du Parlement européen. Malgré une affluence bien plus importante qu’espérée, le président ne craint pas de débordements. «Ce n’est pas le but», a-t-il souligné, rappelant que l’objectif reste de forcer les dirigeants européens à prendre les nombreuses doléances du monde agricole en compte lors du sommet qui se déroule jeudi, officiellement dédié à l’aide à l’Ukraine.

Les représentants des jeunes agriculteurs, à la manœuvre des premières mobilisations du week-end notamment à Daussoulx, ont également profité de leur passage par la capitale pour entretenir «des conversations cash» avec quelques eurodéputés belges. Rendez-vous a notamment été pris avec Olivier Chastel (MR/Renew), Marc Tarabella (non-inscrits) ou encore Benoît Lutgen (Engagés/PPE). «L’idée est d’avoir leur point de vue» sur ce qui est en leur pouvoir. Néanmoins, aucun député belge ne fait partie de la commission agriculture du Parlement européen, même si trois sont membres suppléants, a déploré Florian Poncelet. «Pour le moment, on sent de la compréhension, mais on a pas encore eu d’actes», a-t-il conclu peu avant de s’adresser aux manifestants.

A lire aussi en Economie

UE/Nouvelle-Zélande : entrée en vigueur de l’accord de libre-échange

Economie Près de six ans après le premier cycle de négociation de juin 2018, l’accord de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande est finalement entré en vigueur le 1er  mai. Une victoire pour la commission, qui n’a pas réussi à aller au bout avec le voisin australien, mais inquiète fortement les organisations agricoles de l’UE, notamment dans le secteur de l’élevage.
Voir plus d'articles