Dans un projet de rapport très attendu, la commission admet qu’il « existe une marge de manœuvre » pour appliquer « d’une manière compatible avec l’OMC » des mesures de réciprocité des normes environnementales et sanitaires de l’UE aux produits importés.
Gevagri est active dans la région de Charleroi depuis 1960.
D’abord un modeste atelier de maintenance agricole, l’entreprise s’est développée jusqu’à réunir aujourd’hui une équipe de plus de 10 collaborateurs et devenir un important concessionnaire de matériel agricole proposant un service étendu, incluant l’entretien et la réparation. Les agriculteurs y trouvent un large éventail de marques et d’équipements.
JCB vient de dévoiler de nouveaux tracteurs Fastrac pour les séries 4000 et 8000 dotés d’une infrastructure électronique entièrement renouvelée. Celle-ci contribue à accroître les performances et le confort, tout en apportant une liberté de choix d’utilisation très large.
Lors d’une journée d’information traitant des outils de transmission des exploitations organisée par Hainaut Développement, Maître Henry Van Malleghem s’est exprimé sur la transmission des exploitations au regard de la loi sur le bail à ferme. Il a plus particulièrement abordé la question du traitement des baux antérieurs au 1er janvier 2020 ainsi que les principes de la cession familiale simple et de la cession privilégiée.
Lemken a clôturé l’exercice écoulé avec un bond de 22 % de son chiffre d’affaires. Les 446 millions d’euros atteints représentent un record pour l’entreprise familiale qui existe depuis 242 ans. La nouvelle année a tout aussi bien commencé avec un carnet de commandes bien rempli.
Dans sa dernière édition, le bulletin agrométéorologique du pays s’attarde grandement sur les conditions sèches actuelles, observées depuis le mois de mars déjà. Bien que les cultures n’en souffrent pas encore véritablement, la situation doit être surveillée avec attention. L’arrivée de précipitation serait un soulagement.
La question de la sécurité alimentaire (suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie) oppose vivement la commission au Copa alors que doivent être présentées fin juin de nouvelles propositions législatives sur les pesticides et la biodiversité.
Tandis que les céréaliers ukrainiens tentent de faire leurs semis de printemps sous les obus, l’Europe redoute un manque de céréales, une explosion des prix, voire une pénurie alimentaire. Tout près de chez nous, 100.000 ha de bonnes terres agricoles, déjà couvertes de jeune blé, sont pourtant immédiatement disponibles, dès la moisson de l’été 2022. La volonté politique suffirait pour mettre sur le marché mondial la ration alimentaire annuelle de 2 millions de personnes supplémentaires.
Les années 2017 à 2020 nous ont rappelé que nous devons compter sur de possibles périodes de déficit hydrique dans nos cultures. Comme leur nom l’évoque, les cultures maraîchères ont besoin de disponibilités importantes et soutenues en eau. 2021 fut excessive dans l’autre sens et certaines réserves ont été partiellement reconstituées. Mais restons attentifs aux messages de prévention en vue d’économiser l’eau et réduire les irrigations. Nous sommes tous concernés par une gestion de l’usage l’eau.
Constatant que la biodiversité se trouve actuellement dans un état préoccupant, notamment en zone agricole, Céline Tellier soutient le projet « Hesbaye Sauvage » porté par l’asbl Faunes et Biotopes.
Dans les parcelles de betteraves sucrières, les températures restent favorables à la présence et au développement des pucerons. Par ailleurs, des betteraves à collet multiple sont également observées.
Bien que la filière ovine se développe en Wallonie, les éleveurs sont toujours à la recherche de débouchés. Et pour y arriver, certains d’entre eux ont décidé d’unir leurs forces pour rationaliser leurs coûts et négocier un prix convenable. C’est le cas des frères Baikrich, installés dans la région de Bastogne, qui ont développé en collaboration avec d’autres éleveurs l’agneau Joyau, une filière ovine wallonne de qualité. Rencontre avec Florian qui nous explique la démarche.
Suite à la disparition du linuron en 2017, le désherbage des parcelles de carottes s’est complexifié. Face à la nécessité d’identifier des alternatives efficaces pour contrer la concurrence des adventices, le Cpl-Végémar conduit de nombreux essais dont voici la synthèse.
En Région Wallonne, la destruction de prairies permanentes n’est autorisée qu’entre le 1er février et le 31 mai, et interdite sur les sites Natura 2000. Particulièrement néfaste à la qualité de l’eau, cette pratique libère des quantités conséquentes d’azote dans le sol et fait l’objet d’une réglementation stricte. Il est donc primordial de savoir comment agir ensuite pour limiter le risque de lessivage de ce nitrate.
Il est des lieux dont la musicalité limpide et solitaire nous offre un billet d’absence pour en éprouver de l’intérieur les mouvements. On y murmurerait presque pour ne pas déranger l’ordre des mots. C’est là, à la porte de Bastogne, que le petit village de Lutrebois a accueilli de bourdonnants apiculteurs en herbe et quelques agriculteurs. Tous en quête de respect de la biodiversité.
Le projet Dipros, financé par la Société Publique de Gestion de l’Eau (SPGE), vise à mettre en place une réflexion concertée et innovante sur la gestion intégrée de l’eau à l’échelle des exploitations agricoles. C’est dans cette optique que le projet a développé l’outil DIPR’eau.
Le début du XXe siècle a vu la pratique de l’élevage ovin se perdre au sein de nos campagnes, au profit de l’élevage bovin. Aujourd’hui, par manque de tradition, le secteur ovin wallon manque encore et toujours d’éleveurs professionnels et surtout d’agneaux pour satisfaire la demande du consommateur. Au niveau belge, à ce jour, seuls 16 % de la viande ovine consommée sont produits localement.