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Faire de la protection des indications géographiques une priorité absolue!

Près de trente organisations concernées par les indications géographiques (IG), principalement dans l’agroalimentaire, ont adopté une déclaration commune pour faire de celles-ci une priorité absolue des négociations internationales.

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La « déclaration de Bergame » affirme fortement la nécessité d’une priorité des indications géographiques dans les négociations internationales. Une trentaine d’organisations se sont réunies dans la ville italienne où devaient se retrouver quelques jours plus tard les ministres de l’Agriculture du G7 sous la présidence de Maurizio Martina, ministre de l’Agriculture italien. Ces organisations sont en grande partie viticoles, mais on compte aussi des organisations proches des IG fromagères, de viande, de bière ; les organisations italiennes, fortement représentées, côtoyaient une organisation japonaise (dans le domaine de la viande) et une africaine. Et bien sûr des organisations comme la Fédération européenne des vins d’origine et l’Assemblée des régions européennes viticoles (Arev).

Les atteintes encore trop nombreuses

Comme le secrétaire américain à l’Agriculture avait indiqué qu’il ne voulait pas entendre parler des IG au G7, Maurizio Martina a tenu à faire une déclaration sur les IG avant la tenue du G7. Le texte adopté prône la création d’un système multilatéral simple et transparent pour les producteurs et consommateurs, l’amélioration de la gouvernance d’Internet pour une protection efficace de la propriété intellectuelle, des travaux de recherche sur la contribution positive des IG au développement durable et l’augmentation des ressources pour renforcer ce type de productions dans les régions en développement.

Le rassemblement de ces organisations intervient alors que les négociations d’un traité transatlantique entre l’UE et les USA ne progressent pas et que les discussions dans les enceintes multilatérales sont paralysées », précise l’Arev dans un communiqué du 11 octobre. L’Arev, qui rassemble à la fois des élus des régions européennes viticoles et des représentants des vignerons, rappelle les atouts des IG en termes de diversité et qualité des produits, d’emplois, d’entretien des paysages et d’aménagement du territoire, de culture et d’histoire. Elle dénonce aussi « les atteintes encore trop nombreuses aux dénominations des IG et appelle les gouvernements à progresser en vue d’une meilleure protection de ces noms sur Internet.

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