Agriculture: la Commission va se pencher sur l’impact des accords commerciaux

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«L’idée, c’est d’avoir une approche plus globale des effets des accords de libre-échange sur certains secteurs, dont l’agriculture», particulièrement sensible en Europe, a expliqué M. Reynders, dont le pays est à l’origine de cette demande. «Il ne suffit pas de dire que l’effet d’un accord commercial est marginal. Sur un accord, c’est peut-être vrai, mais pas sur cinq ou dix», a-t-il dit à Innsbruck (Autriche) en marge d’une réunion des ministres européens du Commerce. La commissaire européenne au commerce «Cecilia (Malmström) est tout à fait prête à rentrer dans le débat», a-t-il assuré, précisant qu’il espérait un rapport sur le sujet de la Commission d’ici «quelques semaines voire quelques jours».

Le précédent rapport de l’exécutif européen remonte à 2016. Selon M. Reynders, l’initiative belge a reçu le soutien de la France, de l’Italie et de quelques pays de l’est de l’Europe. «On veut que les chiffres soient clairement apparents», a-t-il insisté.

Les accords récemment conclus par l’UE, comme ceux avec le Canada (le CETA) ou le Japon, incluent des quotas pour certains produits agricoles, par exemple le boeuf, qui inquiètent les producteurs européens. Les négociations en cours sur d’autres accords, en particulier celui avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay), sont également très délicates en ce qui concerne l’agriculture. Le gouvernement belge a déjà à plusieurs reprises fait part de ses préoccupations en ce qui concerne la défense des intérêts de ses agriculteurs notamment face à une possible hausse des importations de viande et de sucre.

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