Concentration record de méthane dans l’atmosphère

L’augmentation des émissions en 2020  et 2021 pourrait être notamment due à  la décomposition plus rapide de la matière organique dans l’eau sous l’effet  d’une chaleur accrue.
L’augmentation des émissions en 2020 et 2021 pourrait être notamment due à la décomposition plus rapide de la matière organique dans l’eau sous l’effet d’une chaleur accrue.

 

En 2020 et 2021, la concentration de méthane a augmenté de respectivement 15 et 18 parties par milliard (ppb). «L’origine des émissions est difficile à établir parce que les sources d’émissions et les «puits» qui absorbent le gaz peuvent se confondre», explique l’Omm. En 2021, la concentration de l’atmosphère en dioxyde de carbone s’élevait à 415,7 parties par million (ppm), celle de méthane à 1 908 PPB et celle de protoxyde d’azote à 334,5 ppb, soit une progression de 149%, 262% et 124%, respectivement, par rapport à l’époque préindustrielle. La Nasa a révélé avoir détecté depuis l’espace des dizaines de «super-émetteurs» de méthane. Des sites généralement liés aux secteurs des énergies fossiles, du traitement des déchets ou encore de l’agriculture. La chaleur mise en cause Mais l’Omm soupçonne que l’augmentation des émissions en 2020 et 2021 pourrait aussi être due «à la décomposition plus rapide de la matière organique dans l’eau sous l’effet d’une chaleur accrue ou aux épisodes de la Nina, qui créent des conditions favorables à l’émission de méthane en faisant augmenter les précipitations dans les régions tropicales».

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