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Promesses sexennales et réalités peu sexy

Six ans, c’est long et court à la fois. Dimanche 14 octobre, nous reviennent déjà les élections communales, le seul scrutin dans nos campagnes où les électeurs connaissent au plus près les prétendants, puisqu’ils font partie de leur entité, de leur village, de leur famille. D’un candidat aux élections, on dit qu’il « se présente », qu’il se fait connaître sous son meilleur jour, afin de séduire un maximum de votants en faveur de sa liste et de lui-même. Maquillages, babillages, déballages, abordages et sabordages font partie du folklore électoral local, constellé d’un million de promesses, trop belles et parfois trop naïves pour être tenues.

Dans le monde paysan, une promesse entre hommes est une dette, une obligation de résultat, un engagement indéfectible. On donne sa parole, tope-là camarade, et le marché est conclu. Pas besoin de contrat ni de signatures. Une promesse est un socle, une assurance, une garantie de résultat, une réalité qui sera accomplie dans un futur proche

Mais tout n’est pas si simple dans le monde qui nous entoure. Les relations entre personnes sont complexes et tortueuses. Il suffit parfois de jouer sur les mots, d’ajouter des « si », lorsqu’on formule...

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