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Le siècle des paradoxes et des enfants gâtés

Hier, en rentrant du boulot, je relève ma boîte aux lettres. J’y trouve le folder d’une célèbre chaîne de hard-discount. Comme chaque semaine, je le feuillette en quête du gadget indispensable qui devrait révolutionner mon quotidien et qui, plus objectivement, se révélera rapidement tout à fait inutile. Régulièrement et selon la période, ces chaînes – « leaders des prix bas et en dessous de la moyenne » – se positionnent en tant que spécialiste en décoration intérieure, mode, petite enfance ou encore matériel de cuisine… Le printemps approchant, la place est actuellement donnée au jardin.

Qu’elle ne fut pas ma surprise de découvrir, aux côtés d’une horde de nains, une proposition pour du fumier de vache en granulés. « 100 % fumier séché de vache » à 0,75 euro le kilo – alors que la même chaîne vend du lait à 0,67 euro/l –, le tout présenté dans un seau en plastique « hermétique et refermable » pour être sûr qu’aucune odeur n’envahisse l’espace personnel de son acheteur. Je ne sais de qui on se moque le plus : l’acheteur ou l’agriculteur ?!

La pratique est courante et elle n’est ni plus, ni moins...

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