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A l’IPES d’Ath: quand les agros prennent de la hauteur

A l’heure où les drones ont le vent en poupe en agriculture, l’Ipes d’Ath est allée à la rencontre de la représentante de la Scam lors de la Fête de la Moisson à l’Abbaye de Bonne Espérance. L’objectif ? Équiper la section technicien en agriculture et offrir aux étudiants la possibilité de se familiariser avec cette technologie novatrice.

Temps de lecture : 3 min

Le propos n’est pas d’en faire des « pilotes de drones », d’ailleurs, cette fonction fait appel à une réglementation tout à fait particulière, nationale, et sans doute un jour européenne.

Le drone acheté est de la classe « récréatif », il ne nécessite pas comme pour les deux autres classes de formation particulière. Cependant son utilisation nécessite une certaine conscientisation des risques, de la sécurité, du respect de la vie privée.

Le choix de l’école s’est porté sur un petit modèle simple à utiliser, un « jouet » qui n’en est pas un. Le Mavic pro est ultra-portatif et accueille la plus petite caméra aérienne, parfaitement stable qui capture des vidéos en 4K et des photos de 12 mégapixels. En utilisant les fonctions ActiveTrack (le Mavic pro peut identifier et suivre automatiquement un animal et utiliser des stratégies de suivi différentes) et TapFly (évitement des obstacles, vol stationnaire) il permet de faire des prises de vue complexes en toute simplicité. Il pèse 743 g, une longueur diagonale de 335mm et dispose d’une autonomie de vol de 27 minutes à la vitesse maximum de 65km/h.

De l’avenir en agriculture

Une étude de la société PricewaterhouseCoopers dans le cadre d’une analyse des coûts du travail et des services sur les marchés commerciaux mondiaux visés par les drones pour 2020 chiffre l’investissement en agriculture à 32.000.000.000$, et pour la France une infrastructure de 600 entreprises et la création de 20.000 emplois.

Suivant les modèles à voilure fixe ou à voilure tournante, les utilisations sont nombreuses, dont notamment la surveillance des terres, des troupeaux, la constitution de dossiers pour la gestion de sinistres auprès des assurances, croissance de cultures (masse foliaire), carences en azote, fertilisation, dégâts de gibiers et l’avenir nous apportera sans aucun doute d’autres possibilités encore.

Bien sûr, il se trouvera toujours des êtres passéistes ne voulant rien changer aux choses surtout quand « maître budget » passe par là avec son lot de restrictions, mais le rôle d’un enseignant n’est-il pas d’ouvrir les yeux des jeunes sur le monde, sur ses possibilités, sur sa richesse.

La diversité des connaissances, des techniques n’est-elle pas la garantie de l’adaptabilité, du progrès au service de l’homme et non de son asservissement ! Technique illusoire ou avancée marquante pour le monde agricole laissons l’avenir nous surprendre !

L’I.P.E.S. d’Ath mise donc sur l’avenir et espère en faire un outil pédagogique dès la rentrée de septembre 2017.

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