Évolution de la matière sèche du maïs fourrage: entre attentes et début des récoltes en Ardenne...

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Voir l'offre d'abonnementLes pluies de la semaine dernières ont été bénéfiques aux plantules de maïs. Elles ont aussi décollé les quelques rares pucerons qui s’étaient installés.
Le Cipf a remis en place un réseau d’avertissement avec un suivi hebdomadaire des populations de pucerons sur les parcelles de maïs. Vu les faibles attaques de ces dernières années, seuls quelques sites « stratégiques » où la présence des pucerons était la plus fréquente seront suivis, ceci afin de maintenir une veille liée à cette problématique. Au total 8 sites seront suivis. Sur chacun de ces sites, des identifications et comptages de pucerons et auxiliaires sont effectués.
Si de nouveaux modèles font leur apparition dans la liste des buses anti-dérive reconnues, il ne faut pas oublier que les zones tampons et bandes enherbées connaissent, elles aussi, des évolutions. Le Cipf fait le point sur les différentes mesures à respecter lors du désherbage des parcelles de maïs.
Liserons des haies, repousses de pomme de terre ou de chicorée witloof, souchet comestible… Face à ces adventices, il convient d’opter pour le schéma opportun. En la matière, des solutions efficaces sont toujours disponibles sur le marché.
L’application de l’éco-régime « réduction d’intrants » est envisageable en culture de maïs et ce, d’autant que les semences traitées avec Redigo M et/ou Korit peuvent être utilisées dans ce cadre.
Bien qu’un nouvel herbicide ait été mis sur le marché, la lutte contre les adventices se complique progressivement en culture de maïs. En cause ? La disparition effective, mais aussi prochaine, de certaines matières actives. De ce fait, la stratégie déployée sur le terrain doit une nouvelle fois être adaptée. Tenant compte de ces évolutions, le Cipf expose ses recommandations pour un désherbage réussi, en pré ou en postémergence, face aux dicotylées annuelles et autres graminées estivales.
Le réchauffement climatique transforme profondément le paysage agricole en Wallonie. De nouvelles cultures, comme la vigne, font leur apparition, bien que certaines années, comme 2024, restent difficiles. D’autres cultures, à l’image du maïs, gagnent du terrain dans des régions jusqu’alors peu favorables.
Le Cipf et le Cpl-Vegemar collaborent à l’étude des variétés de maïs les plus adaptées aux régions agricoles du sud du pays, dans un réseau spécialement dédié à cet effet. Près de trente hybrides très précoces à demi-précoces ont ainsi été évalués l’an dernier, avant d’être comparés avec les résultats des années antérieures. En voici la synthèse, ainsi que les recommandations associées, pour un choix variétal optimal ce printemps.
Le choix variétal est une première étape importante dans l’itinéraire technique de la culture de maïs grain à sécher, grain humide ou épi broyé. Dans ce cadre, plusieurs dizaines de variétés, inscrites au catalogue belge ou européen, ont été comparées par le Cipf et le Lcv. Les résultats de leurs expérimentations, de même que les enseignements qui en émanent, constituent un guide précieux quelques semaines avant les semis.
Au total, 98 variétés de maïs fourrage – 43 très précoces à précoces et 55 demi-précoces à tardives – ont été mises à l’épreuve, l’an dernier, en Basse et Moyenne Belgique dans le cadre du réseau de base de Varmabel, coordonné par le Cipf. Les résultats de cette vaste expérimentation, accompagnés des enseignements des années précédentes, guideront le choix variétal pour les semis à venir.
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