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Voix de la terre

Voix de la terre

Son propre maître? Vraiment?

Voix de la terre Un agriculteur, dit-on, est son propre maître. Légende ou réalité ? Chaque matin, il se lève avec un plan de travail en tête, un schéma mental qu’il a dessiné lui-même, que personne ne lui a imposé, ni un patron, ni un chef de chantier ou un quelconque directeur. Il organise sa journée comme bon lui semble, sans limites ni obligations. Vu de l’extérieur, notre métier semble baigner dans une forme de liberté absolue, mais au-delà des apparences, des obligations de résultat déterminent le parcours à accomplir. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne l’agriculture contractuelle, forme moderne et pernicieuse de servitude paysanne.
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Merci les jeunes!

Durant ce mois de février, votre détermination et votre enthousiasme ont secoué et réveillé les instances politiques locales et européennes.

Puzzle éclaté

Ces dernières semaines, on a décidément beaucoup entendu parler d’agriculture : à la télévision, dans la presse écrite, sur la toile internet ; dans les hémicycles des parlementaires belges et européens, les ministères, les bureaux des partis politiques, les universités, les syndicats agricoles ; dans les rues, les cafés du coin ; à la buvette du club de foot, dans la file d’attente d’une caisse de supermarché. Partout !

De l’agroécologie à l’agro-terminologie

Il ne faut pas avoir fait un doctorat en sciences commerciales pour savoir qu’en marketing, il est plus facile d’inventer un nouvel emballage qu’un nouveau produit. L’agriculture n’échappe pas à la règle, et les dénominations utilisées sont porteuses d’images positives ou négatives selon le contexte.

Le choix des lecteurs

Du côté de la vraie vie

Voici un an débutait le long bras de fer entre le groupe Delhaize et ses employés, lesquels refusaient la franchisation de 128 magasins. Les syndicats promettaient de ne rien lâcher et de protéger leurs affiliés envers et contre tout ; les partis politiques de gauche suivaient le mouvement et prétendaient soutenir le juste combat des 9.200 salariés, menacés de changer d’employeur et de conditions de travail. Ils entendaient toutes et tous lutter vent debout contre le diktat du capitalisme, jusqu’à la victoire du juste droit des travailleurs. Grèves, blocages de magasins et de centres de distribution Delhaize, manifestations… : toute la panoplie de la « lutte finale » fut ainsi déployée dans un grand spectacle son et lumière qui anima les actualités durant des mois !

L’agriculture dont je rêve

Début février, les agriculteurs nous ont fait part de leurs revendications et la Commission Européenne a fait un beau rétropédalage au sujet des pesticides. Pendant ce temps, on ne donne aucune perspective aux agriculteurs. L’idéal ne serait-il pas qu’ils bénéficient de revenus décents tout en ne devant pas utiliser de pesticides ? Si cela se réalisait, ils ne devraient plus mettre leur santé en danger et auraient vraiment un beau métier.

Col(è)ruyt

Selon Coméos, la grande distribution ne s’octroierait qu’une marge bénéficiaire insignifiante !