Accueil Voix de la terre

Voix de la terre

Voix de la terre

L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

Abonnez-vous

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles

Voir l'offre d'abonnement

Au nom de la terre

Chacun lit un bouquin ou regarde un film avec ses propres yeux, selon sa nature et son vécu. Chacun développe ainsi son propre ressenti, et lorsque dix personnes vous expliquent ce qu’ils ont retenu d’un seul et même film, on a parfois l’impression qu’ils ont vu des choses différentes. J’ai pu l’observer en écoutant des commentaires fort divergents à propos du film « Au nom de la terre » (RTBF, lundi 15 novembre), selon que l’on soit agriculteur ou non, citadin ou campagnard, jeune ou âgé…

L’agriculture et la forêt au secours du climat

C’est la semaine de la COP26. Les médias résonnent en chœur. Ils feront de même au Qatar, quand le football se jouera au pays des champions du monde des gaz à effet de serre, ceux qui émettent 30 tonnes de CO2 par habitant par an. C’est le double de l’Américain moyen (15 tonnes), quatre fois plus que le Belge, cinq fois plus que le Chinois, soixante fois plus que le Sénégalais. « Ainsi va le monde ! ».

Impayables

Les agriculteurs sont pragmatiques, et comme Saint Thomas, ne croient que ce qu’ils touchent du doigt. Le réchauffement climatique, par exemple, est resté longtemps pour nous une abstraction, un concept désincarné, un monstre du Loch Ness un peu mythique qui ondulait sous la surface de nos préoccupations. Sécheresses et inondations sont venues jeter un coup d’éclairage insistant sur une crise tangible aux multiples visages, lesquels perdent leur masque un par un et dévoilent leurs grimaces. La transition énergétique, devenue incontournable, entraînera des changements profonds et la remise en question de nos modèles agricoles. Ainsi, en cet automne de COP26, nous sommes mordus bien concrètement par la hausse insensée des engrais azotés. Ceux-ci, très énergivores dans leur fabrication, deviendront peut-être -sans doute ?- un jour impayables, financièrement et écologiquement. Quelles seront les alternatives ?

Drôle de guerre

Chaque année, novembre joue avec les contrastes et peint le monde en clair-obscur. Les nuits s’allongent à vue d’œil, tandis qu’en journée, le soleil joue à cache-cache entre brouillards et nuages. Pas pressé de travailler, l’astre du jour émerge durant l’après-midi et se montre l’espace de quelques heures : la campagne alors s’enflamme et brille de tous ses arbres, drapés d’ors et de fauves ! Ces moments de magie lumineuse nous font oublier quelques instants combien le onzième mois peut être terne et ennuyeux. Mais pour nous distraire cette année, l’actualité nous propose la COP 26. Déjà 26 ! Celle-ci attire tous les regards et vient donner quelques couleurs à notre quotidien, « le réchauffer » serait une expression malheureuse… À l’image des éditions précédentes, la grand-messe du climat se veut cette fois encore

Au pied du Mur des Fascinations

« La fascination est le plus universel de tous les maux, car les hommes séduits par leurs passions et leur imagination font entre eux un perpétuel commerce d’erreurs. ». Cette citation est attribuée à un auteur anonyme vivant au Moyen-Âge. À cette époque, et déjà depuis les plus anciennes civilisations, la « fascination » -cet attrait irrésistible et paralysant- était considérée non comme une émotion, mais plutôt comme une véritable maladie de l’âme et du corps. Aujourd’hui, plus que jamais, l’être humain tombe en fascination de manière déconcertante, ébloui par des personnes, subjugué par des discours, envoûté par des modes de pensées orchestrées pour le meilleur parfois, mais souvent pour le pire ! L’agriculture n’échappe pas à ce phénomène, victime et coupable consentante des avatars de la fascination universelle.

Le choix des lecteurs

Les bienfaits de la routine

Dans la conscience populaire, le paysan reste un éternel « routinier », un conservateur invétéré, encroûté dans ses habitudes et ses traditions. Au vu des changements profonds subis par l’agriculture au cours des septante dernières années, et des mutations de tous ordres que nous avons dû affronter, cette réputation de « routinier » mériterait tout de même quelques nuances ! Sa connotation péjorative, par exemple, n’est en rien justifiée et dénigre d’inestimables bienfaits.

Du sable Bio, comme c’est beau!

Du sable Bio… Gloups ! Si l’objectif est d’attirer l’attention, c’est réussi. Pour en acheter ? Pas si vite. Pour critiquer ? C’est à voir.

Se nourrir, sourire, et puis tant pis

Parler d'alimentation est un sujet fort couru! Celle-ci nous concerne au premier chef, car elle repose en couches successives sur l'agriculture, depuis les aubes lointaines où les hommes -surtout les femmes!!- du Néolithique ont enfin compris combien il serait judicieux de cultiver la terre afin de faire pousser sa nourriture, et d'élever des animaux au lieu de les courser bêtement dans les forêts et la savane. Trouver de quoi manger reste sans conteste le plus grand souci de l'humanité. Les gens ne songent qu'à cela, au tréfonds de leurs pensées, du lever au coucher, où qu'ils vivent et où qu'ils aillent!