Dernièrement, de nombreux articles dans « la voix de la terre », dans les quotidiens sur la réforme de la PAC ou l’excellente émission de la RTBF « investigation » ont mis l’accent sur une dure réalité : des produits – les pommes de terre ou les tomates « chimisées »- 50 fois plus chers en grande surface que le prix payé aux producteurs ou aux travailleurs à la base. Lors des différentes interventions et avis repris dans tous ces moyens de communication, apparaît la nécessité et la possibilité de s’organiser et réagir main dans la main, producteur et consommateur. Pas mal de nouvelles réalisations ont vu le jour. L’organisation du circuit court, les uns individuellement, d’autres plus structurés par exemple, en coopérative, et certaines depuis bien longtemps telle que Coprosain depuis 50 ans. Un espoir dans cet imbroglio dont l’enjeu est capital : nourrir demain sainement et à des prix socialement abordables tout en permettant aux producteurs de continuer à vivre de par leur travail.